Les représentants du Syndicat des Enseignants Libres de Guinée, SLEG, des différentes institutions d’enseignement public, ont tenu une plénière ce jeudi à Conakry. Il était question d’examiner le statut des assistants au niveau des universités et institutions d’enseignement publiques. Ces enseignants ont émis des propositions dans lesquelles ils demandent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
C’est suite à l’arrêté conjoint du ministère de tutelle et de celui du budget, portant sur la valorisation des primes des enseignants chercheurs, que le collectif des enseignants assistants ont réagit face à ce qu’ils qualifient d’exclusion. « On ne peut pas comprendre qu’il ait un arrêté dans le quel ont exclut cette grande masse au détriment de ceux qui sont de la hiérarchie supérieur. Le principe est clair par le passé, c’est par ancienneté de cinq-ans que les gens avançaient en grade. Alors que tout ce qui sont là, ont fait au moins 10 ans de services » souligne, Mohamed KABA, secrétaire général du SLEG de l’institut de Kindia.
Dans les statuts de l’enseignement supérieur qui réglementent le recrutement des fonctionnaires de l’enseignement public, le grade commence par Assistant ou Attaché de recherche. Cependant, l’arrêté ministériel publié la semaine dernière indique que les assistants sont des contractuels d’Etat. Une décision que le SLEG juge infondée. La commission évoque un certain nombre de points à résoudre qui doivent être conditionnés par la reprise des cours en septembre, indique Mohamed KABA. C’est le cas notamment, du prélèvement en grade de maitre assistant, l’arrondissement de leur salaire à quatre (04) millions de franc guinéens, la formation continue des formateurs, la soustraction d’enseignants en situation de retraite dans les universités et instituts pour promouvoir la jeunesse.
Selon la commission de revendication mise en place par ces enseignants présents à cette rencontre, une chance de négociations est offerte aux autorités pour satisfaire leurs revendications. Mais au cas où elles n’aboutiront pas, ils se feront entendre autrement. Ils vont plus loin pour dire que l’option du départ du ministre tutelle et sont cabinet serait probablement nécessaire.
Ousmane BAKAYOKO
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