A Beyla, les manifestations se poursuivent malgré le couvre feu décrété jeudi matin par les autorités administrative.
Après les manifestations de Boké, Kérouané, c’est au tour des populations de Beyla de descendre dans les rues, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie. Une dizaine de cases brulées et plus de 20 arrestations, c’est le bilan provisoire des soulèvements dans la préfecture de BEYLA.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 19 octobre 2017 à Conakry, la coalition des partis politiques dénommés « Alliance Sabou » a condamné ces actes et a réitéré son soutien aux revendications des populations. Pour cette coalition ces revendications légales et légitimes. « Pour des simples revendications liées à l’accès au services sociaux de base. Notamment, le manque des routes, des médecins et la finalisation des infrastructures entamées depuis 2013 dans la commune. Des telles réclamations fondées, ne devraient pas faire l’objet d’usage de la force par les services de maintien d’ordre. Nous demandons aux autorités à l’arrêt immédiat des pillages et à la libération de toutes les personnes arrêtées. Si l’Etat ne prend pas ses responsabilités, la situation risque d’embrasser certaines villes » a déclaré Abdoulaye KOUROUMA, coordinateur de l’alliance.
Selon nos correspondants, un couvre-feu a été décrété depuis ce jeudi dans la ville. Une manière pour les autorités régionales et préfectorales de contrôler la situation.
Ousmane BAKAYOKO
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