Les travaux de la deuxième édition du Forum de l’Etudiant Guinéens se poursuivent au palais du peuple. Après une première journée riche en échanges, les panélistes poursuivent les débats avec les étudiants et élèves autour de certaines problématiques liées à l’innovation technologique, l’enseignement, la formation professionnelle et leadership féminin dans l’enseignement et la recherche scientifique.
Le dernier panel de cette deuxième journée du FEG 2018, a été consacré justement au leadership féminin dans l’enseignement et la recherche scientifique. Une occasion pour les femmes panélistes de réitérer que la place de la femme n’est pas qu’une question de justice sociale, car selon elles, la diversité dans la gouvernance de nos universités est un vrai levier de changement et un atout qu’il faut valoriser.
Les femmes, plus nombreuses que les hommes dans l’enseignement supérieur, s’inscrivent moins dans les filières sélectives ou scientifiques et sont minoritaires en cursus Doctorat. Le taux de chômage trois ans après la fin de cycle universitaire chez les femmes est supérieur à celui des hommes, mais leurs conditions d’emploi sont moins favorables. Un peu plus d’un tiers des enseignants-chercheurs sont des femmes.
Pour les panélistes, malgré tous les efforts, les femmes du continent doivent faire face à des obstacles majeurs : la sous-alphabétisation des femmes ; les choix éducatifs ; le manque d’ambition, de confiance en soi et d’estime de soi. Ce sont ainsi des obstacles pour les filles en particulier dans une culture où l’inégalité des sexes et les attitudes rétrogrades à l’égard du rôle des filles et des femmes sont profondément ancrées.
C’est pour faire face à cette situation, que les panelistes ont profité de ce forum pour faire comprendre à l’ensemble des pays africains qu’ils devraient beaucoup plus promouvoir le couple Femme & Science et Technologie afin de mieux construire leur programme de développement. En relevant ces défis, les femmes pourraient exercer un véritable leadership dans leur milieu assurent elles.
En fin, l’espoir est porté sur un leadership accru des femmes en sciences pour inciter plus de filles à choisir les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) et d’y poursuivre leur carrière.
La Cellule de Communication du Gouvernement