Les organisations de la société civile mobilisées au sein des forces sociales ont entamé leur marche pacifique ce jeudi 10 juillet pour exiger le retour du prix du carburant à 8000 fg. Une manifestation qui a mobilisé une marée humaine de Yimabaya Tanéri, point ralliement, à l’esplanade de Dixinn en passant par la belle vue avec la participation de certains syndicalistes des acteurs poliiques.
A travers cette marche pacifique, la société civile semble enfin démontrer sa force de mobilisation et sa place dans le débat national en Guinée. Munis de pancartes de dénonciation de la corruption et de la mauvaise gouvernance, les marcheurs ont scandé en cœur ‘’8 000 ou rien’’ durant tout le trajet. Des messages qui expriment le cri de cœur et le ras-le-bol des citoyens à la base qui tirent le diable par la queue selon les organisateurs.
Selon les organisateurs, cette marche est le début d’une série de manifestation qui va se poursuivre jusqu’à ce que le gouvernement décide de revenir sur le prix exigé. « Nous allons marcher aujourd’hui, demain c’est la journée ville morte. Le jeudi nous reviendrons encore sur la marche et ainsi jusqu’à la satisfaction de nos revendication », a indiqué Sékou Koundouno, membre des forces sociales.
Pour sa part, Abdourahamane Sanoh, membre des forces sociales a invité la société civile à poursuivre sa relâche cette revendication. « Nous devons tout être calmes, lucides et continuer avec fermeté et sans répit le combat que nous menons pour la justice sociale dans notre pays», a-t-il ajouté.
A noter que cette marche, du départ à l’arrivée, n’a souffert d’aucun désordre ou d’altercations avec les forces de l’ordre où intrus. Sous la conduite du colonel Balla Samoura, ces hommes en uniforme ont accompagné les observateurs de la société civile à cardier les marcheurs.
Ismaël Diallo