Le collectif des avocats de Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba », était encore face à presse ce jeudi 11 octobre 2018, annonçant que « Toumba » est gravement malade à la maison centrale de conakry
Notre client souffre d’une Hernie de la ligne blanche et il lui faut une intervention chirurgicale qui doit se faire à l’extérieur du pays. Il ne peut manger à sa fin.
Il est obligé d’utiliser la bande pour attacher les intestins afin de dormir, il dort debout. Sa prise en charge négligée
Parlant de la procédure judiciaire, commandant Toumba Diakite, comme Dadis l’instruction est reprise à zéro à l’article 198 du nouveau code pénal, selon le statut de Rome.
Pourtant ils doivent être Jugés sous le régime de droit commun, Donc il y’a Amalgame gymnastique judiciaire dans le seul but de planer l’épée de damoclèseses sur leur tête.
Les témoins n’ont jamais été entendus, Les accusés étaient connus avant l’application du nouveau code pénal.
Ce comité est un facteur de blocage, empêcher la tenue de ce procès. Les membres se sont réunis qu’une seule fois. 70.000€ sont également prévus pour organiser ce procés, pourtant c’est leur travail et sont payés pour cela. En leur donnant c’est une forme de corruption. Pourquoi cette somme, alors qu’elle peut servir à rechercher des test ADN.
Arrêté il y a six mois de cela, la detention de Toumba Diakité est actuellement arbitraire. il a fait 6 mois en prison et les parties devraient être convoquées 5 jours avant ces 6 mois.
Un mandat de dépôt devrait être prolongé ou pas, sinon le libérer purement et simplement. indique maître Paul Yomba.
Dès La semaine prochaine, nous allons Introduire une pocedure de réfèré pénal pour mise en liberté provisoire devant les instances supérieures, annonce-t-il.
Les avocats demandent à ce qu’il y’ait de magistrats qui défendent le droit dans ce procès. Ils s’engagent à défendre leur client pour ne pas qu’il soit traité de bourreau dans ce dossier.
Rappeler que, après 7 ans de cavale, Toumba Diakité a été arête à Dakar et extradé vers Conakry le 12 mars 2017. L’ex-aide de camp de l’ex-capitaine Moussa Dadis Camara, Toumba était recherché pour le massacre d’opposants dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009 où au moins 157 personnes avaient été tuées, selon l’ONU et une centaine de femmes violées.
Louis De Funès pour MondeMedia