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GUINEE : le ministre de l’énergie devant les journalistes, ce lundi 7 janvier 2019 (DISCOURS) !

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, M. Cheick Taliby Sylla entouré par certains de ses collègues du gouvernement dont entre autres Amara Somparé de l’Information et de la Communication, Tibou Kamara de l’Industrie et des PME et de Moustapha Naité des Travaux publics était face à la presse nationale et internationale pour parler d’une part des acquis déjà obtenus dans son secteur et d’annoncer les perspectives, d’autre part.

Les premiers explorateurs ont dénommé le territoire guinéen « Les rivières du sud » compte tenu du nombre de cours d’eau rencontré. L’Administration coloniale dès les années 1920 s’est intéressée aux immenses potentialités (hydroélectriques et agricoles) des cours d’eau de la Guinée, notamment dans le cadre de l’industrialisation de l’Afrique Occidentale Française (AOF).
Ainsi la France coloniale avait choisi de faire de la Guinée le pôle de développement des huit (8) Etats de l’AOF.
A cet effet, la décision de construire le barrage de Konkouré et son financement par le Fonds d’Investissement et de Développement Economique et Social (FIDES) a été retenue par l’’Assemblée Territoriale de la Guinée Française en 1947.
En 1948 l’Électricité de France a reçu mandat d’entreprendre l’étude des possibilités offertes par le Konkouré comme source d’énergie hydroélectrique.

Dans la même lancée en 1950 la Société Énergie électrique de Guinée est constituéepour étudier, construire et exploiter la centrale des Grandes Chutes située sur le fleuve Samouà Kindia.
Dans l’objectif d’approvisionner en énergie électrique le plateau bauxitique de Somboriactuel Fria en 1952, la Société Africaine de Recherches et d’Études pour l’Aluminium (SAREPA) a demandé au fonds d’investissement FIDES d’accorder à l’Énergie électrique de Guinée, les crédits nécessaires pour poursuivre les études sur le Konkouré. Ce qui a abouti à la faisabilité du barrage de Souapiti sur le cours moyen du Konkouré.
Les études ont été réalisées et les travaux ont effectivement démarré par la construction du pont sur le Konkouré, le Badi ainsi que la construction de la cité de l’entrepreneur en charge de la construction du barrage de Souapiti.
Le vote historique du Peuple de Guinée le 28 septembre 1958 en disant non à la communauté Française et la proclamation de l’indépendance le 2 octobre 1958, a entrainé l’arrêt immédiat de tous les travaux de construction des ouvrages et le repli de tous les ingénieurs avec toute la documentation sur les projets.
Depuis cette date, malgré la volonté des autorités de la première République tout en créant d’ailleurs le Ministère de l’Energie et du Konkouré pour afficher sa ferme détermination à construire Souapiti, les efforts sont restés vains.
Toutefois, quelques ouvrages ont été construits notamment : l’extension de la centrale des grandes chutes, la construction des centrales hydroélectriques de donkéa, de tinkisso, de Kinkon, de la lofa et de Samankoun, pour une puissance totale installée de 31,25 MW et 34 MW en énergie thermique. Soit au total 65,25 MW.
Pendant la deuxième République de 1984 à 2008, la puissance réalisée en hydroélectricité est de 87 MW dont Garafiri 75 MW qui a été réalisé en grande partie par la contribution en numéraire du Peuple de Guinée, une puissance totale en thermique de 82,9 MW a été aussi installée, soit au total 169,9 MW. Soit un total général réalisé au cours des 50 années d’indépendance de 235,15 MW.
Il est important de signaler qu’à l’avènement de son Excellence Professeur Alpha Condé à la magistrature suprême de notre Pays, sur l’ensemble des capacités installées en 2010 (235,15 MW) n’était disponible que 118 MW sur une demande d’environ 300 MW sur le réseau interconnecté de Conakry. A cette époque 60% de la population de Conakry manquait d’électricité.
Au regard de ce constat amer de la desserte en énergie électrique de la ville de Conakry, le Président de la République le Professeur Alpha CONDE a décidé à travers une volonté politique déterminante de résoudre de façon durable ce manque de courant dans notre Pays. C’est ainsi qu’il a décidé de faire de l’électrification de la Guinée une de ses grandes priorités par la construction d’infrastructures de production, de transport et de distribution de courant.
Dans ce constat, il est établi que les centrales thermiques de Tombo 1, 2,3 ne fonctionnaient pas et les centrales hydroélectriques enregistraient des faiblesses.
D’où la réalisation d’un diagnostic de toutes les centrales thermiques et hydroélectriques et qui a abouti à leurs réhabilitations totales.
Ainsi une adjonction thermique de 100 MW (kaloum1 24 MW, kaloum2 26 MW et Kipé 50 MW) a été réalisée pour sortir Conakry du noir.
Ensuite, vu la lenteur dans la mobilisation du financement du barrage de Kaléta qui était prévue dans le cadre de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG). SEM le Président de la République a décidé de réaliser le barrage par la Guinée ; tout en gardant son caractère intégrateur de la sous-région.
Cet ouvrage, dont le délai contractuel était de 48 mois, a pu être livré au bout de 36 mois ; malgré l’épidémie à virus Ebola qui sévissait dans notre pays à cette époque.
Toujours, dans sa volonté manifeste de garantir la fourniture de l’énergie électrique à la Guinée en vue d’amorcer l’industrialisation de notre pays par la transformation des richesses de notre sous-sol, dès le lendemain de sa prestation de serment de son second mandat, SEM le Président de la République a procédé le 22 décembre 2015 au lancement des travaux de l’Aménagement Hydroélectrique de Souapiti pour une capacité de 450 MW.
Aujourd’hui l’avancement des travaux est fort appréciable avec un taux d’exécution des travaux à plus de 70% (volet GC).
Il faudra le rappeler la mise en service de Souapiti avec son réservoir de 6,3 milliards de m3 d’eau bonifiera le barrage de Kaléta en lui permettant de fonctionner en régime permanent et en toutes saisons.
En aval de Souapiti, il y’a l’Aménagement Hydroélectrique d’Amaria pour 300 MW en BOT, dont les travaux ont été lancés le 19 janvier 2018. La réalisation de ce barrage permettra d’alimenter en énergie électrique, la mine de TBEA pour la transformation de la bauxite en alumine el en Aluminium sur place.
Plusieurs infrastructures ont été réalisées dans le secteur pour une puissance hydroélectrique de 240 MW (Kaléta) et une puissance Thermique de 231 MW soit un total de puissance installée de 471 MW.

Comparativement aux régimes précédents, la 3ème République a installé :

✓ Sept (7) fois plus de puissance que la 1ère République et
✓ Deux (2) fois plus de puissance que la 2ème République
✓ et tout cela dans trois (3) fois moins de temps (8/26 &
​8/24 ans).
L’arrivée de Souapiti avec 450 MW en 2020 augmentera la puissance installée de la 3èmeRépublique à près de 1 000 MW en moins de 10 ans.

Ce qui signifie que le Président Professeur Alpha CONDE installe en moyenne 100 MW par an.

Sans être exhaustives, voici quelques réalisations de la 3ème République.

➢ Réhabilitation et mise à niveau de l’ensemble des moyens de
​production existants du secteur.
➢ Adjonction et Mise en service de la centrale Thermique de Kaloum 1
​(ASP) 24 MW
➢ Adjonction et Mise en service de la Centrale Thermique de Kaloum 2
​de 26 MW
➢ Adjonction et Mise en service de la Centrale Thermique de Kipé 50
​MW
➢ Adjonction et Mise en service de la centrale Thermique K – Energie
​50 MW.
➢ Construction et Mise en service de la Centrale Hydroélectrique de
​Kaléta avec une puissance de 240 MW
➢ Démarrage des travaux de construction de la centrale hydroélectrique
​de Souapiti avec une puissance de 450 MW.
➢ Réhabilitation des réseaux de Kaloum dans le cadre du Projet
​PAESE.
➢ Réhabilitation et Extension des réseaux de Conakry pour les
Communes de Ratoma et de Matoto dans le cadre du Projet PREREC phases 1 & 2 financés par la BAD, la BID et le BND.
➢ La réhabilitation et l’extension du réseau électrique de Matam avec la
​réalisation de l’éclairage public sur financement du BND.
➢ La réhabilitation et l’extension du réseau électrique de Dixinn
financées par la Banque Mondiale. Ce projet en cours d’exécution comprend également la réalisation de l’éclairage public conventionnel.
➢ La réhabilitation et l’extension des réseaux électriques des villes de
Mamou, Dalaba et Pita et l’électrification de plusieurs localités rurales dans ces préfectures sur financement de la BAD. D’autres localités situées dans les préfectures de Dubréka, Coyah, Forécariah et Kindia ont aussi bénéficié de l’électrification rurale. Au total 42 localités rurales ont été électrifiées.
➢ La construction de 9 nouveaux départs MT à Conakry pour satisfaire
la demande faisant ainsi passer le nombre de départs de 45 en 2015 à 54 en 2018.
➢ Réhabilitation et Extension des réseaux des 26 localités à l’intérieur
​(Chefs-lieux des Préfectures).
➢ Installation dans 309 CR et 33 préfectures par des lampadaires
​solaires.
➢ Réhabilitation des centrales thermiques de Kaloum 3 et 5
➢ Réhabilitation des centrales hydroélectriques de Garafiri et Samou.

ETUDES REALISEES
Dans le cadre de la valorisation de notre potentiel énergétique, plusieurs études de préfaisabilité et faisabilités ont été réalisées. Dont :
• Etudes de faisabilités des sites de Kogbèdouet Frankonédou 110
​MW, dont la réalisation est imminente

• Etudes de faisabilités du site de KENO 7 MW à Guéckédou
• Etudes de faisabilités du site de Touba 5 MW dont le lancement des
​travaux a débuté.

• Etudes de faisabilité de Fèkènè, Kakara, Gozoguézia et Daboya sont
​aussi disponibles
• Etudes de préfaisabilités de quatre (4) microcentrales (Lokoua,
​Tinkisso 2, Fökö et Kambali)
• etc.
L’élaboration d’un atlas du potentiel hydroélectrique qui a permis le recensement de 309 sites potentiels sur le territoire national accessible sur le web www.sieguinee-dne.org .
En matière d’énergie solaire, plus de 12 sites à travers le Pays ont des études de préfaisabilités disponibles.
SITUATION DE LA DESSERTE / IMPACTS
DESSERTE
Désignation
2010
2014
2015
2018
Production (GWh)
608
696
1119
1876
Taux de desserte (%)
51
52
72
86
Demande à la pointe (MW)
146
162
245
367
IMPACTS
L’arrivée du barrage hydroélectrique de 240 MW de Kaléta sur le réseau national en 2015 a permis l’amélioration significative de la desserte sur le réseau interconnecté. Les éléments ci-après illustrent cette amélioration :

✓ Le taux de desserte est passé de 51,82 % en 2014 à 86.46 % en 2018 ;
✓ Le nombre de coupures est passé de plus de 68 fois/mois en 2014 à moins de 05 fois/mois en 2018.
✓ Le réseau est plus stable.
✓ La production d’énergie est passée de 696 GWh avant Kaléta à 1876 GWh en 2018.
✓ 42 localités rurales situées le long du réseau interconnecté de Conakry à Labé ont pu être alimentées en électricité. Ces localités bénéficient aujourd’hui de l’électricité avec le même régime d’alimentation que Conakry et les grands centres du Réseau Interconnecté de Grand Conakry (RIC).
L’amélioration de la desserte a incité des gros consommateurs à se raccorder au réseau EDG.Les charges des consommateurs ont augmenté et le réseau a connu une extension significative.Ces différents facteurs ont entraînél’accroissement de la demande qui a plus que doublé en passant de 162 MW en 2014 à 367MW en 2018.
En 2013, les taux d’électrification étaient de 13,4 % en moyenne nationale, de 7,6 % en zone rurale et de 21,6 % pour le RIC contre 35,2 % en moyenne nationale, 23,5 % en zone rurale et 54,3% pour le RIC en 2018.
Malgré que la demande a plus que doublé, le taux d’électrification a presque triplé.
EVOLUTION DE LA DESSERTE ET LES REALISATIONS SUR LES CENTRES ISOLES

✓ La desserte a été améliorée dans plusieurs centres de l’intérieur avec un régime d’alimentation variant de 6 heures à 12 heures par jour.
✓ La construction d’une nouvelle centrale et du réseau de distribution dans les préfectures de Boké et Kankan à l’occasion des fêtes tournantes de l’indépendance.
✓ La construction de nouveaux réseaux de distribution dans les préfectures de Mamou, Dalaba et N’Zérékoré à l’occasion des fêtes tournantes de l’indépendance.
✓ 06 Centres de l’intérieur (Boffa, Kouroussa, Mandiana, Kérouané, Kissidougou et Guéckédou et Fria) qui n’avaient pas d’électricité en 2010 sont maintenant alimentés.
✓ De grands travaux ont été engagés dans les centres de l’intérieur pour améliorer l’accès à l’électricité des populations dont entre autres :
o Le renforcement en continue de la capacité de production dans les capitales régionales notamment Boké et Kankan en vue de satisfaire la demande.
o La construction de nouveaux réseaux électriques dans les chefs-lieux de 26 préfectures.
o L’installation des groupes thermiques dans 21 centres de l’intérieur du pays dont 18 des 26 Centres concernés n’avaient pas d’électricité avant 2010.
o L’alimentation des villes de Beyla, Lola et Yomou est en cours.
Les mises en service se poursuivront dans les autres Centres.
DIFFICULTES DU SECTEUR
Le secteur dans son évolution a rencontré des difficultés qui sont entre autres :

✓ Insuffisance de ressources financières pour l’investissement dans les infrastructures de production, de transport et de Distribution,
✓ Insuffisance d’infrastructure de distribution dans les villes de l’intérieur
✓ Manque de Réseau de transport pour véhiculer l’énergie électrique dans certaines zones de consommation,
✓ Les changements climatiques qui affectent la régularité des cours d’eau limitant ainsi la production d’énergie électrique pendant l’étiage,
✓ Le faible tarif d’électricité domestique qui est largement subventionné par l’Etat pour la rendre accessible à la population.

ANALYSE DES FAIBLESSES ET SOLUTIONS

Faiblesses

1. Manque de capitaux propres ;
2. Prix de vente moyen de l’électricité ne couvre que 30% du coût de revient (vente d’électricité à perte) ;
3. Déséquilibre entre les tarifs (basse tension et moyen tension). Ceci est contre la logique économique ;
4. Recours à des sources d’approvisionnement onéreuses pour compenser l’insuffisance de l’approvisionnement des centrales hydroélectriques ;
5. Pas de tarification adaptées aux besoins des clients (économiquement faibles et aisés). Tout le monde bénéficie de tarif social ;
6. Absence de tarification à poste horaires ;
7. Facturation au forfait et absence de système de comptage généralisé en basse tension (BT) ;
8. Délais moyen de recouvrement trop long (388 jours de chiffres d’affaires).

Solutions

1. Revue du système tarifaire ;
2. Mise en œuvre d’approvisionnement d’énergie à moindre coût ;
3. Lutte contre la fraude ;
4. Installation de compteurs chez les abonnés pour lutter contre la facturation forfaitaire ;
5. Amélioration du recouvrement des créances.
DIAGNOSTIC DES PRINCIPAUX TARIFS EN VIGUEUR

Tarifs clientèle domestique en basse tension (BT)

1. La tranche supérieure est subventionnée à hauteur de 92% ;
2. Le prix énergie de la tranche sociale : 5% du cout marginal, prix de la tranche supérieure : 15% du coût marginal ;
3. Les tarifs appliqués pour les trois tranches (sociale, intermédiaire, supérieure) de consommation sont dérisoires par rapport aux coût marginaux.

Tarifs aux professionnels en basse tension (BT)

1. Le prix énergie de la tranche inferieure ne représente que 50% du coût marginal ;
2. Le prix énergie de la tranche supérieure est de 21% inférieure au coût marginal.

Tarifs professionnels, l’Administration et les Institutions internationales

1. Le prix énergie au-dessus du coût marginal en BT (pas de différenciation entre la MT et la BT) ;
2. L’alourdissement de la facture des institutions internationales et des professionnels en MT et HT pour compenser le manque à gagner sur la clientèle domestique
PERSPECTIVES

Les perspectives sont immenses et très prometteuses.

La plus proche est la mise en eau du barrage de Souapiti prévue en 2019. Ce qui permettra le fonctionnement à plein régime de Kalétapendant toute l’année pour compter de l’année 2020.

La plus attendue sera le lancement de la centrale de SOUAPITI en 2020 avec une puissance de 450 MW. Ce qui renforcera la qualité et la sureté d’alimentation en énergie électrique de la Guinée et des pays voisins.

A cela s’ajoutent les projets suivants :

Centrales hydroélectriques
– L’aménagement hydro-électrique d’Amaria(300 MW) ;
– La Construction du barrage à buts multiples de Fomi (112 MW).
– La construction du barrage de Koukoutamba (294 MW)
– La construction du barrage de Balassa (55 MW)
– La construction du barrage de Bouréya(161 MW)
– La construction du couple KogbédouFrankonédou (102 MW)
– La réalisation des ouvrages structurants dans les bassins des fleuves Sénégal, Gambie, Niger et dans le Massif du FoutaDjallon ;
– La construction de 4 mini-centrales : Touba 5MW, couple Kogbédou-Frankonédou(110 MW), Daboya (2,8 MW) et Zébéla (27 MW) ;
– La construction de la centrale de Kéno(7MW) ;
– La construction du barrage hydro-électrique de Diaraguéla (72MW) ;
– La construction de la Centrale Solaire de Khounmaguély (80 MW) par un promoteur privé ;
– La réhabilitation des centrales hydro-électriques de Garafiri et du Système Samou ;
– La mise en œuvre du programme ‘’Petite Hydraulique en Guinée’’ ;
– L’électrification rurale de 200 localités avec la Société HUAWEI TECHNOLOGIE ;
– La réhabilitation des Réseaux de distribution électriques de Conakry ;
– L’étude de faisabilité de 4 mini-centrales : Fökö (2,5 MW) ; Bagata (11 MW) ; Tinkisso 2(11MW) et Lökoua (11MW).
Lignes de transports
– La construction de la Boucle de Guinée, à savoir :
▪ Linsan – Dabola- Kouroussa – Fomi – Kankan ;
▪ Kankan – Kérouané – Beyla – Nzérékoré ;
▪ N’Zérékoré – Macenta – Guéckédou – Kissidougou – Faranah – Linsan.
– La construction de la ligne d’interconnexion Guinée-Mali ;
– La construction de la ligne d’interconnexion OMVG ;
– La construction de la ligne d’interconnexion OMVS ;
– La construction de la ligne d’interconnexion CLSG ;

Il est important de signaler que la réalisation de l’ensemble des lignes de transport HT permettra l’électrification rurale des zones traversées sur un rayon de 10 à 50 km. Plus de 1000 localités sont concernées en Haute Guinée et Guinée Forestière.
​Conclusion
Vue tout ce qui précède, notamment :

✓ La réalisation de près de 1000 MW de puissance installée,
✓ La construction d’environ 2000 Km de ligne de transport HT 225 kV,
✓ L’augmentation du taux d’accès à l’électricité à 54,3 %,
✓ La réalisation de plusieurs études de sites énergétiques,
le Président de la République a mis un accent sur l’électrification du Pays tant en milieu urbain que rural à travers la valorisation de notre propre ressource naturelle (énergies renouvelables), a réduit dans le mix énergie la part des énergies polluantes comme prévu lors de la Cop 21.

Pour cela, on peut affirmer sans risque de se tromper que Le Président Professeur Alpha CONDE est un très grand bâtisseur du pays dans tous les domaines et particulièrement dans le secteur énergétique.

Avec l’achèvement de Souapiti, le Professeur aura réalisé près de 1000 MW de puissance pour la Guinée. Garantissant ainsi les bases d’un développement industriel du pays. Améliorant très nettement les conditions de vie des populations avec l’atteinte des objectifs de développement durable.

En cette qualité, le Professeur Alpha CONDE a été élu par ses Pairs comme leader de l’Union Africaine pour la promotion des énergies renouvelables.

 

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