Dans un entretien accordé à notre rédaction, docteur Mohamed Hady Barry, membre du bureau politique national du RPG arc-en-ciel, parti au pouvoir en Guinée a déclaré ne pas être dans le secret du président de la République pour savoir si ce dernier a l’intention de briguer un autre mandat présidentiel.
Toutefois, M. Barry invite les uns et les autres à accepter la
pluralité des débats au tour des sujets liés à la vie de la nation.
Interview !
Quel est votre regard par rapport au débat qui tourne au tour de la
modification de la Constitution?
Docteur Hady Barry : Dans une République, dans un pays démocratique, il est important qu’il y ait un débat autour des sujets importants qui intéressent la vie de la nation, en l’occurrence en ce qui concerne le débat sur la modification constitutionnelle. Je crois que c’est une très une bonne chose.
Les guinéens doivent apprendre à débattre des sujets importants, mais il ya des limites que chacun doit se fixé dans ce débat.
Nous sommes appelés à vivre
ensemble, la Guinée nous est commune.
Parler de l’organisation de la gestion de la Guinée, dans le cadre de la vision de chaque guinéen, et que ce débat doit se faire, en respectant chacun dans son opinion, dans sa vision et dans ses orientations.
Je souhaiterais que ce débat soit un débat démocratique, un débat apaisé entre les fils et les filles d’un même pays
Pensez-vous que le Président Alpha Condé va se présenter pour un 3e mandat?
Hady Barry : Je crois que cette question, seul le professeur Alpha
Condé peut répondre à votre interrogation.
Et pourtant, vous êtes un membre influent du bureau politique national du RPG arc-en-ciel ?
Hady Barry : Je ne suis pas dans le secret du Professeur Alpha Condé
Quel message de paix avez-vous à lancer à l’endroit du peuple de
Guinée face à la recrudescence de la violence ces derniers temps ?
Hady Barry : Dans l’apprentissage de la démocratie, il faudrait que
les uns et les autres sachent que chacun a le droit d’avoir des opinions et que les positions des uns et des autres sont respectables, chaque partie peut donner son point de vue dire ce qu’il pense, et qu’à la limite, il appartiendra au peuple de Guinée de décider de ce qu’il y’a lieu de faire, donc ce que je vais demander aux uns et aux autres, c’est d’éviter des affrontements inutiles, des bagarres inutiles…
Nous sommes un pays bien géré, un pays que nous pourrons léguer à la future génération, à nos enfants.
Aux uns et aux autres, je leur dirai d’apporter beaucoup de modération dans le débat et d’éviter tout propos de nature à offenser, tout acte qui pourrait porter atteinte à la sécurité et à la liberté des uns et des autres
Louis De Funès