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GUINEE- Frederick Loua « Nous, au Ministère des Pêches, nous ne pouvons qu’accompagner les pêcheurs artisans » !

Le ministre des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, était face à la presse, ce lundi, 29 juillet 2019, Frédéric Loua, a présenté les acquis et les perspectives dans le secteur de la pêche.

« Nous, au Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime, nous ne pouvons qu’accompagner les pêcheurs artisans. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? En 2016, la question s’est posée et mon prédécesseur a pris toutes les dispositions pour que cet événement puisse se tenir ici à Conakry. Malheureusement, la mésentente entre des organisations de pêche artisanale a fait qu’elles ne sont pas entendues. 

L’Etat ne fait que les accompagner sinon, les pêcheurs artisans ont une structure qu’on appelle la CONAPEG. En 2017, la même question s’est posée et ils sont venus vers nous pour nous informer qu’ils veulent organiser cette journée en Guinée. J’ai tendu la main à ces professionnels et nous avons même constitué des équipes de travail, certaines personnes ont répondu, d’autres ne sont pas venues. Il y a des petits différends entre eux qui n’ont pas permis d’organiser cette journée. 

Après cela, les femmes sont venues nous dire que comme les hommes ne se comprennent pas, qu’elles veulent organiser la journée internationale de la femme dans le secteur de la pêche en Guinée et ça s’est passé il y a deux ou trois mois ici à Conakry. Ce que vous dites est exact, mais si ça ne dépendait que du Ministère de la Pêche, en 2017 déjà, on aurait organisé cette journée en Guinée. Car, c’est une fierté pour le pays d’organiser de tel événement. Mais malheureusement, il n’y a pas eu de compréhension entre eux. Mais nous les remercions parce que nous voyons qu’ils commencent à se donner les mains… »

Il a été donc procédé à l’actualisation de la politique sectorielle consignée dans le document-cadre de politique de la pêche et de l’aquaculture (DOCPA) et la mise en cohérence avec les directives adoptées sous l’égide de l’Union Africaine.

Et en reconnaissance de ces efforts, la Commission de l’union africaine a décerné « le Prix d’Excellence 2018 dans le domaine des pêches et de l’aquaculture ».

En ce qui concerne l’amélioration de la gouvernance, il y a eu entre autres :

– La séparation des fonctions de surveillance des pêches et d’émission des licences, entièrement transférée à la direction nationale de la pêche maritime ;

– La sécurisation des licences de pêche ;

– La sécurisation de l’encaissement des redevances de pêche, qui sont systématiquement versées sur les comptes du trésor public.

Ainsi, les redevances de la pêche industrielle sont passées de 10 milliards avant 2010 à plus de 66 milliards en 2018.

Du côté de la surveillance des pêches et de la lutte contre la pêche INN, de nombreux efforts ont été également consentis. Au nombre desquels, il faut citer la promulgation du nouveau Code de la pêche maritime, la mutualisation des moyens de surveillance maritime avec ceux de la préfecture maritime, de la marine nationale, de la gendarmerie maritime et des ONG internationales, l’adoption d’un plan national d’inspection des pêches entre autres.

Louis De Funès Diallo 

 

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