A la sorti de la rencontre avec le premier ministre, ce jeudi 20 septembre, dans le cadre des consultations, Abdoulaye Sow a fait comprendre que s’agissant du projet de la nouvelle constitution, la centrale syndicale qu’il dirige n’a pas à prendre position.
« Celui qui n’aime pas le dialogue n’aime pas la paix. Nous, nous sommes venus en tant que centrale syndicale, pour évoquer nos préoccupations, nous sommes persécutés sur le terrain… Aujourd’hui, on nous envie pourquoi ? Parce que nous sommes une centrale qui joue son rôle régalien, celui de défendre le travail et les travailleurs, en toute liberté. Nous ne sommes inféodés à personne. Nous sommes libres, mais responsables. Et nous aimons notre pays », a t-il mentionné
Parlant de nouvelle constitution « Nous n’avons pas pu nous prononcer sur ce sujet. Il a dit qu’il n’y a pas de projet pour l’instant. Comment vous pouvez vous prononcer sur quelque chose que vous n’avez pas vu, et qui n’existe pas ? », a indiqué le secrétaire général de l’USTG
Poursuivant son intervention « Nous avons évoqué nos préoccupations, nous sommes persécutés sur le terrain, on nous a barré la route avec les gendarmes et police, au port de Conakry. Ils ont refusé que nous soyons sur la liste officielle, pour aller à Genève », a souligné Abdoulaye Sow
Salifou Bangoura