Selon Guineenews, le procès intenté par l’ancien ministre de la Sécurité et de la Protection Civile Alpha Ibrahima Kéira contre l’activiste de la société civile Lansana Diawara pour « diffamation » par voie de presse au Tribunal de Première Instance, a finalement trouvé un dénouement plutôt heureux. Ce grâce à l’implication du ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté, Mamadou Taran Diallo.
Le Procureur de la République près du TPI de Dixinn avait décidé que l’affaire soit jugée en citation directe non pas sur la base du code pénal mais plutôt, sur celle de la loi portant sur la liberté de la presse.
Joint au téléphone juste après cette décision amiable, le principal concerné a affirmé que le ministre l’Unité Nationale et de la Citoyenneté n’a fait que son travail. « Je pense que la question de Droit de l’homme lui revient aussi. Quand il entreprenait cette démarche, il m’a adressé un courrier. J’ai estimé que c’est une bonne chose. En tant qu’un acteur de la société civile, nous n’avons rien contre un administrateur encore un haut cadre du pays. Nous faisons notre travail pour que le pays avance. Malgré que m’a fait passer plus 24 heures entre la DPJ le TPI Dixinn, cela ne nous amènera jamais à garder une dent pourrie contre X ou Y dans ce pays. Notre travail n’est orienté contre personne. Ce sont les valeurs de la République que nous défendons », a déclaré Lansana Diawara au bout du fil.
Il faut par ailleurs signaler Lansana Diawara est le Coordinateur de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG), une plate-forme de la société civile et également le président de brassards rouges, un mouvement opposé à toute modification constitutionnelle qui pourrait offrir un troisième mandat au président de la République Alpha Condé dont le deuxième et dernier mandat de briguer un éventuel troisième mandat en Guinée.
Louis De Funès Diallo