Au regard des résultats provisoires des législatives du 22 mars, publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), tous les observateurs attentifs et sérieux de la scène politique guinéenne sont unanimes à reconnaître que le Parti Guinéen de la Renaissance (PGR) n’a pas été du tout récompensé, comme il se doit, pour tout ce qu’il a eu à faire au sein de la galaxie présidentielle.
Le PGR est un parti animé par de jeunes cadres qui ont la tête sur les épaules et qui ne manquent pas de nobles et louables ambitions pour leur pays. Entre les deux tours de la présidentielle de 2010, il s’est rangé librement derrière le candidat du RPG, le Pr. Alpha Condé, pour la suite que tout le monde sait. Celui qu’on appelait affectueusement ‘’l’opposant historique’’ a été élu à la régulière président de la République de Guinée. Et depuis, le PGR, présidé par le jeune Ibrahima Sory Condé, n’a jamais cessé de soutenir et d’accompagner le chef de l’Etat dans l’accomplissement de sa mission de développement de la Guinée, au triple plan politique, économique et social. Le PGR est aussi membre fondateur et acteur actif de la Coordination des partis alliés de la mouvance présidentielle (COPAM).
Suite au meeting du 14 mars 2019 au palais du peuple, où le souhait d’une réforme constitutionnelle a été clairement émis, le PGR a entamé des activités de porte à porte dans le cadre de la sensibilisation des citoyens à travers les cinq communes de Conakry et dans certaines villes de l’intérieur sur la nécessité de doter notre pays d’une nouvelle Constitution. Mais curieusement, en pleine campagne pour les législatives, certains individus malintentionnés, pour des raisons que l’on ignore, se sont arrogé le droit de colporter des mensonges, des contrevérités, des ragots, des médisances, des propos malveillants à l’encontre du PGR dont le seul crime est d’avoir pris son destin en main en décidant de présenter des candidats à la députation.
A Faranah, comme un signe prémonitoire, des responsables du parti ont été harcelés et menacés par des gens qui disaient rouler pour le parti présidentiel, dont le PGR est pourtant un allié depuis toujours. De là à penser que l’ascension fulgurante des jeunes cadres qui animent le PGR dérange certains caciques de la Mouvance présidentielle, il y a un pas que l’on serait tenté de franchir sans se poser trop de questions.
L’évidence est que le PGR continuera son petit bonhomme de chemin sur la scène politique guinéenne qui, on le sait, souffre désormais du vieillissement de son personnel dirigeant. Il ne ménagera jamais ses efforts pour se faire une place de choix sur l’échiquier politique de la Guinée dans les années à venir.
Mohamed Diallo