Réactions en dix (10) points :
1- l’opposition et d’ailleurs toute la classe politique guinéenne n’a pas de leçons à donner à la société civile. Pour la simple raison dans leurs décisions de désignation à la CENI même celles les plus immorales, la société civile ne fait pas injonction. A titre d’exemples: des parents biologiques et maritaux n’ont-ils pas été désignés à la CENI au nom de quoi ?
2- Des binationaux et des guinéens de l’Etranger ont été préféré au détriment de cette jeunesse active de l’opposition guinéenne pour la CENI.
3- La Loi 044 a été contesté par une bonne partie de la société civile et de la classe politique guinéenne à cause des contradictions et sa politisation poussée. Le CNOSCG a même tenté par l’infiltration à l’hémicycle lors du vote à empêcher son adoption. Nous réaffirmons notre volonté de voir une CENI technique en Guinée pour organiser des élections. Mais avec l’appétit des hommes politiques de tout contrôler et d’être juge et parties, une compromission a été adoptée à la place d’une loi.
4- Après la Présidence avec brio de Mamady trois Kaba à la tête de la Commission technique d’audit du fichier, j’ai même reçu des appels de Félicitations de cette même opposition à son égard pour sa prestation. Certains acteurs politiques pas les moindres m’ont même suggérer de l’envoyer à la CENI en lieu et place de Kébé en 2018. Aujourd’hui on me parle de militantisme, quelle incohérence?
5- Quand on a des verres de lunettes colorée en jaune on voit tout autour de nous en jaune. Sauf si on enlève les lunettes.
6- Ailleurs pensez influencer le choix de la société à la CENI est une violation grave des principes démocratiques et surtout des dispositions de la loi 044. C’est un acte de provocation et une méconnaissance des missions de la société civile.
7- Nous avons maintenant la preuve que l’agitation du barreau et ses velléités de faire cavalier seul sont dus au soutien de l’opposition. Ce fut le cas même de Kébé (paix à son âme), qui a été soutenu par l’opposition actuelle pour son élection à la tête de la CENI. Si non qu’est-ce les politiciens ont à voir dans les choix de la société ? Pourtant ils ont d’autres chats à fouetter sur le terrain politique.
8- Il faut que cela soit clair et net, que la volonté des politiques de tout bord à réduire la société civile au silence en l’infiltrant ou en la divisant est connue de tous. Mais cette fois-ci ils ont à faire au CNOSCG qui n’est pas né de la dernière pluie et qui est plus structuré et plus solide que la plupart des particules politiques qui polluent l’atmosphère. Une organisation veille de plus de 18 ans, qui est représenté dans tout le pays.
9- Les arguments subjectifs et dépourvus de tout fondement légal et qui heurtent nos principes de fonctionnement internes et transgressent nos valeurs sont considérés comme des agressions contre notre institution. Et comme telle son soutien de l’opposition au barreau ce qui compromet à coup sûr l’indépendance de la Ceni. Dans ce cas nous ne nous laisserons pas faire.
10- La voie légale envisagée par le barreau bien que non souhaitable dans ce cas de figure est à la limite acceptable. Mais elle devrait être l’ultime recours après l’échec de toutes médiations, facilitation ou négociations internes.
Que le droit soit dit dans cette affaire.
Mais nous mettons en garde contre toutes injonctions de la classe politique dans le fonctionnement interne de la société civile. Elles seront considérées comme une agression et des réponses appropriées seront envisagées.
C’est plus un problème de personne mais une affaire institutionnelle tout simplement.
Enfin, l’insolence des militants de l’opposition ou même du pouvoir, les mensonges et insinuations distillés çà et là et surtout la récupération ethnique ne nous ébranlent guère. Nous ne reculeront que devant la loi et nos principes et valeurs internes après un dialogue qui respecte la dignité de chacun.
Dr Dansa Kourouma