La Convergence des Jeunes et Leaders pour la Paix et la Démocratie (CoJelPaiD) a organisé, ce mardi 28 juillet 2020 à Conakry, un atelier d’orientation des médiateurs sociaux/animateurs, communautaires. En marge de cette rencontre, elle a procédé au lancement du projet « ELECTION SANS VIOLENCE EN GUINEE »
Selon Abdoul Sacko, coordinateur de la CoJelPaiD, le projet « ÉLECTION SANS VIOLENCE EN GUINEE» se base sur trois principaux piliers.
« Le premier pilier, c’est la promotion de la médiation sociale autour du contentieux électoral c’est-à-dire l’intervention de tous les acteurs sociaux y compris la communauté internationale pour faciliter le dialogue entre les parties prenantes du processus électoral.
Le deuxième pilier poursuit l’activiste de la société civile, consiste à faire une sorte de veille électorale par le monitoring sur la violence. La violence aussi bien dans le discours, dans les actes… Ce qui passe par la mise en place ou l’opérationnalisation des comités de dialogue et de veille citoyen.
Quant au troisième pilier, il s’agit de « l’information, la formation et la sensibilisation des citoyens sur toutes les étapes du processus électoral pour que les populations sachent qui doit faire quoi et quand ? Qui est responsable de quoi ? Quels sont les moyens de recours ?… », a-t-il declaré.
Présent à cette cérémonie de lancement, Mamadi 3 Kaba, commissaire à la CENI salue l’initiative. Le porte-parole de l’institution en charge des élections en Guinée compte sur la CoJelPaiD et ses partenaires pour une « meilleure campagne » de sensibilisation sur la nécessité d’une élection sans violence.
« Ce projet, nous l’avons accueilli avec beaucoup d’intérêt. Il faut que nous ayons une élection sans violence, transparente et crédible dont les résultats seront acceptés par tous les candidats… La CENI accompagne ce projet parce que une élection, c’est la non-violence », a laissé entendre Mamady 3 Kaba.