Ibrahim Boubacar Keïta a été hospitalisé mardi 1er septembre. Ses proches affirmaient qu’il s’agissait d’un contrôle médical de routine. Mais dans la soirée d’hier, mercredi, on a appris qu’IBK avait fait un accident ischémique transitoire, une forme d’AVC.
Un malaise qui n’était pas dangereux, qui n’était pas grave, selon des sources hospitalières. L’ancien chef de l’État a encore passé une nuit dans la clinique privée de Bamako où il avait été admis. Son entourage se veut aujourd’hui rassurant : « Il se porte bien, il a fait toutes les analyses, tous les examens ». Son médecin personnel, qui le suit depuis plusieurs années, n’est pas loin de lui.
Une autre source explique que si l’ex-président a finalement passé encore une nuit à la clinique, « c’est plus pour sa tranquillité que pour autre chose ».
Une délégation de la junte conduite par son chef, le colonel Assimi Goïta, lui a par ailleurs rendu visite ce jeudi dans la clinique.
Besoin de soins plus poussés
Ibrahim Boubacar Keïta a quand même raté le mois dernier un contrôle médical à l’extérieur, et il avait déjà été soigné en juin dernier à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis.
De plus, il vient de vivre des moments difficiles : le coup d’État, son arrestation et sa détention. L’ancien président a 75 ans et devra, à un moment ou à un autre, voyager pour des soins plus poussés. Certains de ses proches, au Mali, espèrent qu’il pourra partir le moment venu sans difficultés.
RFI