Ceux qui ont saboté le combat contre le troisième mandat, n’ont aucune crédibilité pour dénoncer ses conséquences. Comment vouloir la dictature et se plaindre de ses fruits qui sont entre autres la misère, la corruption, la confiscation des droits et libertés, la violence d’État, la cherté de la vie, le chômage massif, le mépris et l’arrogance des gouvernants etc.
En fait, il y a plusieurs façons d’être complice d’un mal : le soutien flagrant aux malfaiteurs, l’indifférence face au mal, l’acharnement et le sabotage contre ceux qui combattent le mal, la neutralité hypocrite face au mal. C’est pour éviter cette descente aux enfers, que de valeureux Guinéens s’étaient érigés contre ce projet démoniaque.
Malgré tout, des malintentionnés qui pensaient nuire aux autres, ont fait comprendre qu’ils n’étaient pas concernés par le combat citoyen pour la préservation des acquis démocratique. N’ayant jamais pris une quelconque initiative alternative, ils ont été des complices actifs de la dictature en se servant de tous les arguments de sabotage contre les militants pro démocratie.
Maintenant nous sommes TOUS, sans exception, face à la catastrophe multiforme qui était pourtant évitable avec plus d’unité et moins d’hypocrisie. Aujourd’hui que la souffrance et l’incertitude caractérisent notre quotidien, chacun peut se remémorer du rôle qu’il a joué vis-à-vis de la Guinée pour faire son examen de conscience (pour ceux qui ont la chance d’en avoir).
En fin, ceux qui se font le plaisir de dire que le FNDC et l’opposition démocratique ont échoué, peuvent décerner un trophée à Alpha Condé et ses complices pour avoir réussi à détruire les fondements de notre démocratie. Ainsi, ils vont continuer d’applaudir avec le ventre vide, narguer leur propre avenir et éviter de nous tympaniser avec des dénonciations ridicules.
Aliou BAH, MoDeL