Le Directeur général de la police a réitéré leur détermination à assurer au quotidien la sécurité des citoyens et de leurs biens en marge d’une conférence de presse
« Quand on dit souvent que lors des manifestations et autres situations, qu’il y a des civils qui sont armés, on dit que nous mentons, que c’est plutôt nous les bourreaux. Mais sachez qu’à Lansanayah (un quartier périphérique de Conakry, ndlr), c’est des citoyens comme au KM 36, qui ont ouvert le feu sur deux fonctionnaires qui ont été blessés. Dans cette situation, il y a eu des victimes collatérales dont un civil qui était venu se payer de la viande. A Wanindara également, c’est pratiquement un chargeur qu’on a déversé sur un dispositif avancé de la police, qui était posté là dans le cadre du renforcement de la sécurité routière. Ils ont même tiré sur un nouvel agent, sortant de l’école de la police, qui ne savait pas qu’on ne s’abrite pas derrière un frigo; il a malheureusement pris une balle et il en est mort. Vous voyez ce que ça fait ? Mais puisque, nous, nous sommes d’un métier d’arme et nous avons prêté serment pour ça, si c’est nous qui devons mourir pour protéger les citoyens guinéens et leurs biens, il n’y a pas de problème. Tout ce que nous souhaitons, c’est que de l’autre côté, que Dieu nous accorde son paradis, puisque nous sommes morts surpris, nous sommes morts en train de protéger les citoyens guinéens et leurs biens, peu importe ce que diront les détracteurs », a-t-il indiqué
Louis De Funès Diallo