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CONAKRY- l’ONG SAFA HEALTHCARE met en place un système de pharmaco-vigilance !

 

l’ONG SAFA HEALTHCARE a animé un point de presse ce jeudi 14 octobre 2021 à Kipé, qui a pour thème, de faire le point sur le projet de surveillance des effets indésirables liés aux médicaments et autres produits de santé. Le Président de l’ONG Mamadou Madiou Diallo, qui explique l’objectif principal de la mise en place de ce système pharmaco-vigilance

 

«L’objectif principal c’est la mise en place et le fonctionnement d’un système de pharmaco-vigilance en République de Guinée. Nous avons travaillé pour la mise en place de l’ONG, elle a pour mission de contribuer à l’amélioration de la performance du système de santé en Guinée. À travers notre projet de pharmaco-vigilance, nous souhaitons mettre en place un circuit de notification. Donc le circuit de notification, va permettre de collecter les événements indésirables. Donc ces éviter indésirables sont des réactions qui font suite à la prise d’un médicament ou d’un produit de santé, après la prise de ce produit de santé ou médicaments, le patient ou le professionnel de santé peut notifier, déclarer à l’ONG, parce que nous avons déjà des fiches de notification, nous avons un site qu’on est entrain de développer et il y a un lien en ligne pour pouvoir notifier, donc ils peuvent déclarer ces événements indésirables et donc notre rôle, ça sera d’abord de collecter ces événements indésirables à travers cette notification spontanée, de valider ces événements indésirables cas par cas, de procéder à des études d’imputabilité pour pouvoir établir un lien de causalité entre le médicament incriminé ou le produit de santé incriminé et l’effet notifié», a-t-il expliqué.

Ce pharmacien, donne la différence entre eux et l’Agence médicrime, il rajoute quelques précision concernant le vaccin contre la Covid.

«L’Agence medicrime c’est pour la répression. Nous nous sommes la pour surveiller tous les produits, c’est-à-dire que ça soit les médicaments, les produits de santévacci. Par exemple, actuellement, l’actualité c’est par rapport au vaccin, les gens sont entrain de se faire vacciner, donc comme priorité, si vous remarquez c’est la vaccino-visilance des vaccins anti Covid, donc la surveillance des événements indésirables post-vaccino. Donc la aussi nous allons venir en appui à l’ANSS, parce que c’est l’ANSS qui fait cette activité, mais ce qui manque c’est l’implication des professionnels de santé. Parce que si vous prenez quelqu’un qui prend le vaccin dans un site de vaccination, il n’est pas sensibilisé, il ne pourra même pas se retourner là-bas pour prendre la deuxième dose, certains même se décourage après la manifestation des effets indésirables, ils ne vont plus se retourner là-bas pour le second vaccin, en plus de ça ils vont propager des fausses informations par rapport à la vaccination. Donc c’est pourquoi nous voulons même lancer une campagne de sensibilisation à l’endroit des équipes vaccinales pour avoir plus d’implication par rapport à la sensibilisation des patients à la déclaration des effets indésirables post-vaccino», a-t-il rajouté.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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