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CONAKRY- « Ce n’est pas toujours facile, mais le fait de déclarer qu’une Amoxicilline dans un emballage, n’est pas de l’ Amoxicilline c’est de l’Amidon… » Dr Fatoumata Oury Diallo

Cette pharmacienne qui a travaillé pour le Service Contrôle de Qualité, affirme qu’elle n’a jamais regretté d’avoir contrôler les médicaments, malgré ce qu’elle a pu endurer à cause des laboratoires clandestins. Elle fait savoir que c’était son choix d’aller travailler au laboratoire et non une obligation.

« Je ne regrette pas d’avoir contrôlé ces médicaments. Un jour on nous a trimballer à la justice de Dixinn à cause des Labos clandestin qui existait ici, mais j’étais fière parce que je n’ai pas volé, je n’ai pas détourné quelques chose, je n’ai pas insulté quelqu’un, j’ai dit  la vérité. Moi j’ai demandé à venir au laboratoire on m’a pas affecté là-bas par sanction, j’étais la seule à demander à travailler au laboratoire, parce que la je sais que, je peux contribuer à dire la vérité sur les médicaments et on avait les moyens en ce moment. Évidemment, ce n’est pas toujours facile, mais le fait de déclarer que de l’Amoxicilline dites dans un emballage, n’est pas de l’ Amoxicilline c’est de l’Amidon, pour moi j’ai rendu un peu service à l’humanité. Parce que ces médicaments la aucun médecin ne va les prescrires pour quelqu’un qui a été fracturé, quelqu’un qui a le diabète, qui digère ça et accélère sa mort. J’étais très heureuse le fait d’être au laboratoire, c’était un bonheur pour moi. Parce que c’est là-bas j’ai découvert pour la première fois la drogue dans des capsules dû des médicaments… Et j’ai pu aider les services de répression pour mettre ça or d’état de nuire et brûler comme toujours. Et ça c’était importé à travers le marché parallèle des médicaments, donc je suis toujours fière d’avoir servi au laboratoire, j’adore le laboratoire », a-t-elle fait savoir.

Par ailleurs, elle affirme avoir une confiance aux nouvelles Autorités, qu’elle est persuadée qu’ils détruirons ce marché.

«Il suffit que l’État prenne une décision et on l’applique c’est tout. Mais j’ai confiance à ceux qui viennent d’arriver la, je suis persuadé, qu’ils mettrons ce marché or d’état de nuire… Je ne suis pas contre les gens, mais il vaudrait que chacun s’occupe de se qu’il peut faire, il ne faut pas rechercher  l’argent à tout prix n’importe comment, n’importe où, quelques moyen que ce soit, c’est ça. Le médicaments ce n’est pas le manioc, c’est pas le piment, le médicament exposé au soleil vous vous rendez compte les réactions chimiques qui se passe au sein  du même molécule», a expliqué cette pharmacienne.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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