Le président de l’UFDG a animé ce samedi, 16 octobre 2021, la 17ème assemblée générale virtuelle de son parti en présence des cadres et certains militants.
Voici l’intégralité du discours du président de l’UFDG
« Toutes les victimes ont droit à la vérité, droit à la justice, droit à la réparation. Mais que personne ne pense à une vengeance qui peut aussi appeler à une autre vengeance qui, à son tour crée d’autres victimes »
Militants et sympathisants de l’UFDG, je rappelle que je suis fier de vous.
Pendant toutes ces années de dictature vous êtes restés inflexibles, incorruptibles et imperturbables malgré les exactions.
Vous êtes restés intransigeants.
Notre lutte a suscité du respect et de l’administration.
Aujourd’hui que tout le monde est libre, vous allez vous rendre compte que nous avons beaucoup de sympathisants.
Pendant le régime d’Alpha Condé, toute personne qui montrait son affection à l’UFDG était traquée. Militer à l’UFDG était considéré comme renoncer à une partie de ses droits.
Je tiens à vous féliciter.
L’heure n’est plus à un combat contre Alpha Condé.
L’heure est au rassemblement. L’heure est au travail pour conquérir le pouvoir, l’exercer pour le bonheur de tous les Guinéens.
C’est vrai que nous n’allons pas oublier les victimes. Toutes les victimes ont droit à la vérité, droit à la justice, droit à la réparation. Mais que personne ne pense à une vengeance qui peut aussi appeler à une autre vengeance qui, à son tour crée d’autres victimes.
Préparons-nous à accueillir beaucoup de Guinéens. Il faut même aller vers certains même ceux qui nous avaient fait du mal. Certains le faisaient pour la recherche des opportunités et des faveurs.
La vraie lutte que nous menons actuellement, c’est pour l’instauration d’un État de droit, pour la réconciliation nationale.
Travaillons pour que tous les Guinéens soient rassemblés au tour des valeurs, pour que l’harmonie et la faternité règnent, pour que la haine et la violence s’éloignent de tout le monde.
On nous a longtemps qualifié de facteurs de violence. Montrons au monde entier que nous sommes un facteur de rassemblement.
Si nous sommes restés la première force politique de ce pays, c’est parce que nous sommes restés fidèles à nos convictions.
J’espère qu’il y aura une démocratie apaisée, un État de droit après les élections libres et transparentes au niveau local et au niveau national. »
Président Cellou Dalein Diallo en direct de l’assemblée générale virtuelle de l’UFDG