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La présidente de l’ONG UGAVA, soutien les pouvoirs de la Guinée et du Mali et propose le rôle que doit joué la jeunesse panafricaine (Tribune)

Quel rôle,les jeunes Africains doivent-ils dans l’accompagnement de la junte au Mali et en Guinée ?

Dans ces pays de l’Afrique de l’ouest, les jeunes militaires accèdent au pouvoir suite aux réalités connues de tous.

Ils sont Colonel Mamadi Doumbouya en Guinée et Assimi Goita au Mali, bien conscients des enjeux multiples liés à l’avancée de leurs pays respectifs.

Il est souvent et très difficile que la communauté internationale comprenne les coups d’états en Afrique surtout quand il s’agit de jeunes militaires de cette trame.

De l’autre côté, la classe politique reste dans sa botte de pression à travers la communauté internationale et les manifestations à l’interne pour l’organisation des élections pouvant redonner le pouvoir aux civils qui gèrent souvent avec beaucoup d’insuffisances et d’arrogance.

Faut-il y aller vite aux élections sans faire face aux préoccupations majeures devant produire des élections libres, crédibles et transparentes ?

Ce sera du aller-retour au point zéro.

Les jeunes continuent la force motrice de ces pays et ils doivent accompagner ces jeunes militaires pour une transition réussie.

Combien de jeunes sont confrontés au chômage à la mauvaise gestion de ces civils déçus ?

Les jeunes militaires comprennent mieux nos situations que n’importe quel autre âge.

La jeunesse africaine est de nos jours,majeure et consciente de notre retard à tous les niveaux.

Ces militaires ont besoin d’accompagnement et cela, des jeunes dans tous les partis politiques, la société civile, les élèves et étudiants, les groupement des femmes, les sages religieux….

Ils doivent constituer le souffle de la junte au Mali et en Guinée, une junte confrontée à toutes formes de pression visible et non visible.

Le choix d’en découdre avec le passé ou d’accepter de rester dans les situations sombres.

Donnons du temps aux organes transitoires ainsi de mieux préparer ces pays face aux élections éventuelles qui produisent parfois des conséquences imprévisibles.

Mademoiselle « Lamarana Barry » Présidente fondatrice ONG UGAVA (UNION DES GRANDS AMIS POUR LE DÉVELOPPEMENT ET LA NON VIOLENCE EN AFRIQUE)

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