Les associations professionnelles des médias ont animées un point de presse ce lundi 15 novembre 2021, à la maison commune des journalistes, pour désigner des représentants des médias au Conseil National de la Transition. Ce vote s’est déroulé en présence de beaucoup de journalistes. Sur ce, deux (2) candidats ont été élu. Il s’agit de Madame Asmaou Barry de l’APAC et Yamoussa Sidibé de l’AJG de Guinée.
Après être élu, Yamoussa Sidibé rassure que les journalistes guinéens seront présent dans la prise des décisions au Conseil National de la Transition.
«Je voudrais remercier l’ensemble de la presse nationale, pour avoir placé sa confiance en ma modeste personne, je suis d’autant plus heureux que ce choix a été une élection régulière, une élection qui s’est déroulée devant tous les journalistes. Au CNT où vous m’envoyer, je m’appliquerais à faire en sorte que nous soyons présent, que le journaliste guinéen soit présent dans les prises de décisions, que le journaliste de Guinée soit présent dans cet objectif de refondation de l’État guinéen, que le journaliste guinéen soit la pour travailler et assouvir les attentes de la population guinéenne. Parce qu’une fois conseiller au CNT, je ne saurais plus que journaliste, je serai conseillé de la nation. Et dans ce sens je m’appliquerais à apporter quelque chose à la nation guinéenne. Et peut-être plus loin à la nation guinéenne, à l’Afrique en prenant des bonnes décisions qui feront en sorte que la Guinée soit sur les projecteurs», promet t-il.
Pour sa part, Asmaou Barry affirme que la presse ne devrait pas être en marge, selon elle, la presse aussi doit avoir des réformes.
«Je remercie l’ensemble des confrères pour cette confiance, surtout pour cette leçon qui a été donné aujourd’hui à l’ensemble des couches sociaux professionnelles en Guinée, Vouloir faire de la parité un principe au sein de la presse, je pense ça mérite d’être soulignée et saluée par tous. J’espère pouvoir relever le défi, mérité la confiance qui m’a été accordée en ce jour en me désignant représentante de la presse au sein du CNT. Je ne capitalise que 11 ans d’expérience dans le métier de journalisme et de communication, mais ces 11 ans sont suffisant pour que je puisse mesurer tout l’enjeu, tout le défi qui se pose aujourd’hui à la presse guinéenne, tous les problèmes qui assaillent la presse. Et puisque avec cette transition il a été dit qu’il s’agit de refonder l’État, la presse ne devrait pas être en marge. La presse aussi il doit y avoir des réformes tant au niveau institutionnel, qu’au niveau même de pratique du métier de journalisme et j’espère qu’avec d’autres conseils, on pourra enssemble proposer ou si non examiner et faire adopter des textes législatifs qui pourraient aussi être une autre avancée pour la liberté de la presse en Guinée, des textes qui seront respectueux des métiers de journalisme en Guinée, mais aussi qui feront la promotion de la pratique de métier de journalisme», a-t-elle soulignée.
Fatoumata Diaraye Bah, Pour Mondemedia.info