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GUINÉE- «des milliers d’emplois sont menacés par la faute des importations incontrôlées des œufs», dénonce Ibrahima Baldé

 

À travers un point de presse animé ce vendredi à la maison commune des journalistes, par La Confédération Nationale des Organisations d’Éleveurs de Guinée (CONASEG),qui a pour thème: “L’importation des œufs, la flèche suicidaire de la filière avicole”. Dans sa prise de parole, le Président de cette Confédération, explique les difficultés qu’ils rencontrent par certains opérateurs économiques.

 

«Réellement je dirais que l’heure est grave parce que si des milliers d’emplois sont menacés par la faute des importations incontrôlées des œufs, je crois qu’il est temps de faire quelque chose si on veut préserver cette filière. Parce que, importer les œufs ce n’est pas difficile chaque fermier peut le faire voir 2 à 3 ou des milliers de conteneurs. Mais ce qui vivront de ces importations la chaîne sera très minime. Parce que l’importateur ou peut-être l’État qui va avoir quelques recettes douanières ensuite le commerçant. Aujourd’hui la filière avicole guinéenne emploie des milliers de personnes. Les élèves qui sont formés dans les écoles nationales d’agriculture et d’élevage sont employés dans nos fermes, sans compter ceux qui sortent des universités. Ensuite les femmes qui vivent autour des approvisionnements de ces fermes en poissons, maïs, coquillages et tous les intrants qui rentrent dans cette corporation. C’est pour cette raison que nous là pour partager notre inquiétude avec l’opinion nationale et internationale sur les difficultés que nous endurons présentement», a dénoncé Ibrahima Baldé.

Pour sa part, Elhadj Boubacar Dansoko membre de la Confédération, explique que l’un des problèmes majeurs qui constitue une crise transversale, est la crise du maïs.

«Jai commencé cette activité en 2012, à mon retour du Sénégal mais, je ne me suis jamais rappelé d’une souffrance aussi extrême vis-à-vis de l’activité. Simplement je vous dirais que l’un des problèmes majeurs qui constitue une crise transversale qui est en train de sévir d’agenouiller notre activité, est notamment la crise du maïs, également les problèmes de santé dans les élevages. Pour ce qui est de la crise du maïs, vous vous rappelez qu’au mois d’octobre 2020, avec tout ce qui a comme corollaire liées aux élections, beaucoup de frontières ont été fermées et cela a créé une inflation qui ne pas son nom sur toutes les matières disponibles que nous avions qui venaient de la sous-région. c’est-à-dire qu’aujourd’hui pour fabriquer de l’aliment sur 11 produits, vous avez 7 ou 8 qui viennent de la sous-région. Le maïs qui était à 2700 GNF en décembre 2020 a haussé de nos jours à 4500 GNF voir plus. Et ce maïs constitue 60% de la ration alimentaire sans parler du prix du poisson et des autres produits comme l’arachide. Aujourd’hui pour un fermier il est difficile de dormir », a-t-il expliqué. 

 

 

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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