Après bientôt 100 jours de gestion, l’on peut affirmer, sans aucun risque d’être démenti, que le bilan du CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement), à sa tête le valeureux colonel Mamadi Doumbouya, est nettement positif. Les actes posés à ce jour par les nouvelles autorités du pays sont vraiment dignes d’éloges.
Une charte de la Transition adaptée aux réalités guinéennes
Au lendemain de sa prise du pouvoir, le colonel Mamadi Doumbouya a pris le soin de rencontrer toutes les forces vives de la nation à la faveur des consultations organisées au palais du Peuple. Par la suite, une Charte de la Transition a été publiée pour baliser le chemin menant à des élections libres et transparentes, comme le souhaitent vivement les Guinéens et les partenaires techniques et financiers. Les organes qui ont été prévus dans ladite charte sont : le CNRD, le président de la Transition, le gouvernement de transition et le conseil national de transition (CNT).
Des nominations sur la base de la compétence
Dans les nominations (Premier ministre, chef du gouvernement ; membres de son gouvernement ; secrétaires généraux, chefs de cabinet ; directeurs généraux ; gouverneurs de région, préfets, etc.), le président de la transition a non seulement tenu compte des compétences mais aussi de l’équilibre ethnique et régional. Sans oublier la dimension genre.
La croisade contre la corruption
En trois mois, le colonel Mamadi Doumbouya a donné la preuve de son engagement total et de sa volonté ferme à mener une lutte sans merci contre toutes les formes de corruption qui, ces dernières années, ont largement contribué à maintenir la Guinée et les Guinéens dans un état de pauvreté extrême, en dépit de l’immense richesse du sol et du sous-sol du pays. Il y a quelques jours, il a pris la bonne décision de créer la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Une nouvelle juridiction à laquelle il a été transféré les compétences de la Haute de justice dont la mise en place a été réclamée à cor et à cri par tous les Guinéens soucieux de la bonne gestion des affaires publiques de leur pays. Comme il l’a dit au lendemain de sa prise du pouvoir, les Guinéens ont désormais pour boussole la justice.
De sérieuses perspectives d’emploi pour les jeunes
C’est certainement animés du souci d’offrir des opportunités d’emploi aux jeunes diplômés des universités publiques et privées du pays que le nouvel homme fort du pays et son équipe ont envoyé à la retraite des milliers de cadres civils et militaires après avoir rendu, pendant des décennies, de loyaux services à la nation. Ce qui permettra, dans les semaines ou les mois à venir, le recrutement des jeunes à la fonction publique et au sein des forces de défense et de sécurité (armée, gendarmerie, police)
La réconciliation par des actes forts et symboliques
Du 5 septembre à ce jour, force est de constater, avec bonheur, que le colonel Mamadi Doumbouya a posé des actes allant dans le sens de la réconciliation des Guinéens avec eux-mêmes et avec leur histoire. Parmi ces actes, l’on peut citer notamment : le recueillement sur les tombes des deux premiers présidents de la Guinée indépendante, au cimetière de Bambéto, au stade du 28-Septembre ; la participation du PM à une cérémonie organisée par l’Association des victimes du camp Boiro ; l’élévation d’une stèle à la mémoire de Kaman Diaby (un membre fondateur de l’armée guinéenne) ; l’élévation d’une stèle à la mémoire des victimes du crash de Monrovia en 2011 ; restitution des Villas de Bellevue aux héritiers de Sékou Touré (premier président de la Guinée indépendante).
Autres actes du CNRD applaudis par les Guinéens
Comme on le voit, il serait vraiment fastidieux de lister tous les actes concrets et positifs posés par le colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD : ouverture des frontières avec les pays voisins (Sénégal, Guinée-Bissau, Sierra-Leone), libération des détenus politiques, récupération des biens de l’Etat. L’on ne peut donc qu’applaudir ce bilan élogieux du CNRD et de son président, en seulement 3 mois de gestion des affaires publiques. Pour conduire sereinement le navire de la transition guinéenne à bon port, ces dignes fils du pays ont besoin de l’accompagnement de tous les Guinéens et de la communauté internationale.
Ibrahima sory CISSE