EPISODE 2 / infos
Pour aujourd’hui j’attirerai votre humble attention sur 3 sujets qui animent les débats à tous les niveaux à savoir :
1/ La gestion judicieuse des domaines récupérables de l’État.
Selon beaucoup d’analystes situationnels, la procédure de récupération des domaines supposés de l’Etat a tourné à toutes les règles de procédure légale en la matière.
Vous l’aviez dit que la justice était désormais la boussole d’orientation de ce pays qui en avait besoin d’un tel ton ou d’une telle décision car, très longtemps cette JUSTICE était malade d’une ingérance du pouvoir qui fait que les decisions de justice étaient dictées avant de rendre le verdict. Fort et conscient de ce propos de la première autorité du pays que vous êtes, la justice devrait rééllement être la boussole de ce pays, tout devrait passer par la Justice contrairement à ce qu’on voit actuellement dans la cité. On sait que vous n’êtes pas au courant de tout les dessous de votre gouvernance. Tout ce qui apparaît en forme n’est pas ce qui est au fond. Je voudrais attirer votre très haute attention que l’histoire d’un pays, tout ce qui se passera en votre temps sera sur votre responsabilité, c’est pourquoi vous devrez veiller sur le contenu juridique de chaque mission ou chaque acte que vous poserez pendant cette transition historique. Tout devrait passer par la loi en respectant les procédures judiciaires qui s’y appliquent cela, pour éviter de donner l’occasion aux extrémistes de rendre des comptes en votre nom. Pour moi, une telle mission d’envergure devrait faire l’objet de communiqué à tous ceux ou celles qui occupent un domaine de l’Etat à se présenter devant une commission mixte pour la moralité des rapports et essentiellement composée de juristes, d’un cabinet privé specialisé, d’OPJ de la police et de la gendarmerie, de la brigade anti-corruption et autres personnes de bonne moralité sous l’égide de la CRIEF. Dans ce cas, tout est analysé pour clarifier même ce dont l’État ignore peut-être l’existence de certains domaines bâtis ou non bâtis avant de demander à tous les occupants illégaux de quitter les lieux pour des raisons d’intérêt général conformément à la loi de PREAVIS de trois mois, pas avec un style frustrant.
« SOMMATION , SOMMER QUELQ’UN » c’est péjoratif face aux paisibles citoyens dans un pays hautement LAÏQUE où le respect du prochain est traditionnel. Certes, vous n’êtes pas informé de tout ça. Alors mon Colonel Président, acceptez que nous guinéens qu’on soit habitué enfin aux principes universels du droit.
» LA PRESOMPTION DINNOCENCE « qui indique qu’accuser ou inculper un individu face une infraction délictuelle ou criminelle ne signifie pas sa « CULPABILISATION ”. Cette transition doit nous inculquer ce principe du droit si la justice reste rééllement la BOUSSOLE de notre nation.
2/ Les dossiers des hauts présumés poursuivis pour détournement de biens publics, mérite une enquête mixte. Encore une fois, pour la morité des résultats ou rapports d’enquêtes assortis d’une telle procédure. Je ne doute pas de nos services d’enquêtes, mais les dossiers actuels sont tellement sensibles, qu’un seul face à l’histoire serait superflux pour les citoyens qui suivent de près ces dossiers.
Mon Colonel Président, en Guinée tout est possible (pots de vin, autrement dit, les dessous de tables), c’est dans toutes les circonstances et à tous les niveaux de responsibilité. Voilà le vrai problème de notre pays. La preuve depuis votre arrivée à la très noble magistrature du pays, on apprend beaucoup de choses et tout n’est pas faux car tous les jours, on des nouvelles révélations, mais ne tombez pas dans l’erreur que vos collaborateurs pourront vous induire.
Alors à la CRIEF de changer sa methode de travail et d’avoir confiance à tous les services de sécurité du pays et d’éviter de privilégier un service par rapport à un autre surtout pour la cause fondamentale de faire le mixage dans ces genres de dossiers historiques, c’est la MORALITÉ des rapports assortis des enquêtes.
Mon Colonel Président pour l’amour de la patrie, on ne cessera de vous conseiller de continuer à se pencher des préoccupations de vos citoyens.
Dites à vos collaborateurs de vous dire la vérité, rien que la vérité et accepter la vérité, car, quand on aime un Président, on doit lui dire la vérité et à sa population, mais malheureusement, en Guinée, on dit souvent pas la vérité au chef.
Mon Colonel Président, faites attention à tout et à tous, surtout vos plus proches car ils sont capable de vous induire en erreur par ce que vous avez une confiance aveugle et un chef d’État ne doit pas avoir une confiance aveugle, il doit toujours contrôler ses plus proches qui peuvent même être le vrai danger pour lui.
En attendant, je suis entrain de collecter certaines informations portant sur ces domaines supposés bradés de l’Etat dans l’Episode 3.
Personne ne sera epargné et je vous ferai des propositions de solutions.
En attendant, l’opinion vous regarde et vous regardera par ce que Dieu l’a voulu ainsi.
TBD/ Louis De Funès Diallo, Journaliste