Tôt ce matin, on pouvait remarquer la présence des jeunes filles, à la devanture du palais du peuple, qui réclamaient justice pour M’Mah Sylla et Mariama Bobo Baldé récemment percutée par un libanais. L’ONG Femmes et filles du Développement durable a profitée de la cette célébration des droits des femmes ce 8 mars pour exprimer leur indignation.
«Nous avons remarquées qu’aujourd’hui les femmes et filles continuent de partir de violence en discrimination dans toutes les régions en République de Guinée. Et si nous faisons une vision panoramique sur les réalités dans la société, on remarquera amèrement qu’il n’y a pas de justice. Alors que la République de Guinée, a signée à toutes les conventions nationales et internationales relatives aux respects des droits des femmes et des filles. Aujourd’hui étant la journée internationale des droits des femmes, nous, on se dit que ce n’est pas une fête. Mais c’est un moment opportun, c’est un moment fort pour nous les femmes de se mobiliser, de mettre des points sur ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. On interpelle l’attention des autorités afin que justice soit faite pour nos victimes», s’est indignée la Présidente de ladite ONG Fanta Hélène tounkara.
Pour finir elle rajoute ceci «Récemment il y’a Mariame Bobo Baldé qui a été percutée par un libanais, juste parce qu’elle a refusée de lui donner son contact, c’est d’ailleurs une tentative de meurtre. Elle a portée plainte à l’OPROGEM, on lui a dit que c’est juste un accident. Parce que, nous avons appris ce soi-disant libanais. a des relations à la présidence. Nous on a pas de relation à la présidence. Notre relation aujourd’hui, c’est le 08 mars. Donc c’est pas une fête», a elle martelée.
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info