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GUINÉE- 38ème anniversaire d’Ahmed Sékou Touré :«le coup d’État du 03 avril 1984, nous avons dénoncé certains gros mensonges qui continuent à tourner autour», Ismaël Condé

À l’occasion du 38 ème anniversaire de la mort du feu Ahmed Sékou Touré, le Doyen Ismaël Condé, à travers une conférence de presse ce mardi 05 Avril 2022, à la maison commune des journalistes, a parlé des événements du 03 Avril 1984 et du camp Boiro.

«Comme l’anniversaire de la mort du président Ahmed Sékou Touré, rappelle le coup d’État du 03 avril 1984, nous avons dénoncé certains gros mensonges qui continuent à tourner autour de ce coup d’État. Notamment, le mensonge relatif à la cause que les putschistes ont évoqué, pour justifier leur coup et ensuite le mensonge relatif à l’accueil dit populaire, qui aurait été réservé aux coup d’État par les populations de Conakry. Et, nous avons dit que ces mensonges se justifiaient par le fait, les putschistes du 03 avril 1984, sur le plan économique, sur le plan socio-culturel, ne pouvaient pas s’attaquer à raison au PDG, parce que dans le régime du PDG la justice était gratuite, l’éducation, la santé, la sécurité était là.
Donc comme le coup d’État ne pouvait pas s’attaquer au PDG à partir de ses mérites, il fallait susciter le subjectivisme chez les guinéens. C’est pourquoi cette raison, qu’on a parlé du camp Boiro et ce thème là a été déformé comme il l’est toujours. Nous avons donc dénoncé la massification qui entoure l’histoire du camp Boiro.

Nous avons dit que l’une des plus grandes vérités à énoncer, c’était que le plus grand crime que l’impérialisme a commis à l’africain, c’est l’aliénation culturelle de l’africain du fait d’avoir entraîner l’africain à perdre confiance en lui-même, pour avoir confiance en son exploiteur en l’occurrence le colonialiste et l’impérialiste. Les réalités guinéennes aujourd’hui, illustrent très bien le danger que la Guinée a couru en se laissant guider par cette aliénation culturelle. C’est cette aliénation culturelle que nous avons cru aux programmes de l’ajustement structurel. Des programmes qui nous ont conduits sur le plan économique, aux réalités que nous connaissons », a fait savoir le Secrétaire national du PRPAG.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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