Le Directeur communal de la chambre de commerce de Matoto, dans sa logique de réorganiser le secteur dans sa juridiction, a initié l’aménagement d’une enceinte pour le débarquement des fruits et légumes venus de l’intérieur. L’objectif consiste pour Mohamed Kourouma et ses collaborateurs, de débarrasser les bordures des routes de Enta, de Matoto, de Tannerie et de Yimbayah-Tanènè des camions qui déchargent ces bagages et, ainsi contribuer à éviter des bouchons et des risques d’accident à ces endroits.
« Notre rôle en tant que chambre communale de commerce, c’est de contribuer à ce que la population ait accès à la marchandise au prix moins. Mais aujourd’hui, on constate que le commerce n’est pas organisé et la faute n’est pas au gouvernement, ni à la police mais plutôt à nous les commerçants. Les marchandises qui viennent de l’intérieur sont toutes débarquées dans la commune de Matoto avant d’être dispatchées dans les différents marchés. Après un constat dans les points de décharge concernés, on a constaté qu’il faut trouver un point commun pour décharger les marchandises. On a donc trouvé un espace à Yimbayah (ancienne usine de bougie de Yimbayah). Une fois que cela sera effectif, les différentes camionnettes viendront se servir là pour desservir les marchés des autres communes. On va également trouver un endroit pour déverser les ordures, avant leur acheminement au grand dépôt. Cela va contribuer, entre autres, à diminuer les embouteillages », a-t-il rassuré.
Pour atteindre cet objectif, le Directeur communal du commerce de Matoto également PDG du groupe HAMANA veut d’abord mener les études et ainsi se rassurer du coût global de l’initiative avant de saisir les autorités. Cependant, affirme-t-il, l’opérateur économique dit disposer des moyens. Il a également saisi une banque de la place, laquelle qui a d’ailleurs donné son accord de financement.
« J’ai l’argent pour essayer d’organiser cela afin d’aménager le coin par catégorie de produits. J’ai également consulté une banque de la place qui est prête à nous financer. Nous irons aussi vers l’Etat pour demander un accompagnement. Mais il y a aussi le bureau national du commerce qui peut également nous accompagner. Après tout les travaux, les places seront reparties. Ainsi, avec des coûts forfaitaires, petit à petit, on essayera de rembourser l’argent prêté. Les femmes que nous avons rencontrées dans les marchés étaient très enthousiastes quand on leur expliqué le projet », a rassuré Mohamed Kourouma.
Rencontré au point de décharge de Matoto, Mohamed Sylla, chauffeur de son état a également apprécié ce projet et promis d’utiliser l’endroit qui sera aménagé par la chambre de commerce de Matoto, pour décharger les marchandises de ses clientes.
TBD/ Louis De Funès Diallo