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GUINÉE -Immersion gouvernementale :«À l’issue de cette immersion nous avons pu nous fixer trois objectifs», Louopou Lamah

Pour sa part, la ministre de l’environnement et du développement durable, dans son compte-rendu a fait le constaté qu’il y avait des services déconcentrés très démunis, en terme de personnel suffisant et qualifié. Louopou Lama a aussi fait savoir qu’à l’issue de cette immersion, ils ont pu fixer trois objectifs.

«Nous constaté qu’il y avait des services déconcentrés très démunis, démunis en terme de personnel suffisant et qualifié. Nous n’avons pas les équipements qu’il faut, nous n’avons même trouver des services qui n’avaient même pas un seul ordinateur. Nous n’avons visiter des pépinières, des forêts classées, le parc de Badiar, le parc du haut niger, on n’a été au mont Nimba, le constat c’est quoi ? Notre environnement est marqué par la déforestation, la dégradation des sols, la carbonisation, le tarissement des cour d’eaux, l’ensemblement des fleuves et cour d’eaux et tout ça c’est les activités anthropiques. Nous avons trouvé que beaucoup de forêts classées ont été morcelées par des privés et le public aussi.

Nous devons élaboré un fichier de notre administration forestière, parce que nous avons trouvé dans certains parcs où nous pouvons avoir 100 éco-gardes on ne trouve que 10 ou 12, ça ne peut pas nous aidé a être efficace. À l’issue de cette immersion nous avons pu nous fixer trois objectifs. Il faut assainir le fichier, nous allons commencer par avoir une base de donnés des ressources humaines. Nous avons assez de bâtiments à travers le pays, on n’a identifié plus d’une cinquième de bâtiments mais en mauvais état et d’autres sont occupé par des privés. Nous sommes fixer pour deuxième objectif, d’inventorier ses bâtiments, de les étiqueté, le troisième objectif c’est de délimiter nos domaines classé et les aires protégées parce que les limites qui étaient là en 1945 ne le sont plus.parce que quand on parle de 104 hectares en 1945 aujourd’hui d’aujourd’hui vous ne pouvez même plus trouver 80 hectares. Donc nous avons un besoin d’inventorier nos ressources forestières, de les délimité et de procéder à leurs aménagement et leurs gestion», a-t-elle fait savoir ce mercredi devant la presse.

 

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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