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GUINÉE- Khalifa Gassama Diaby, sur sa tribune : « on ne peut pas haïr la liberté et vouloir instaurer la démocratie…»

Invité chez nos confrères de Fim dans l’émission “Mirador” ce jeudi 25 août 2022, Khalifa Gassama Diaby, a donné des explications sur sa tribune. Pour l’ancien ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté, Il n’y a pas de démocratie sans les partis politiques, il n’y a pas de démocratie sans la liberté, on ne peut pas haïr la liberté et vouloir instaurer la démocratie.

«Quant au coup d’Etat, ce qui m’as amené pour être très honnête à écrire cette tribune, c’est que au-delà des coups d’Etat qui sont intervenus, je rappelle que cette tribune concernait les coups d’Etat dans la sous-région. Et la problématique sécuritaire que cela pouvait s’imposer à nous. Mais au-delà de ce aspect, ceux qui me disaient dans les commentaires ce qui se passait surtout au niveau de l’élite et de l’intelligentsia de notre pays, c’est cette tentation qu’il y’avait à théoriser une nouvelle façon de faire de la démocratie, avec une espèce de paresse et de malhonnêteté intellectuelle. Et nous sommes installés dans une logique où il fallait corriger quasiment la haine des de partis politiques, la haine de la liberté et la haine de la démocratie. Et ça, ça peut préoccuper parce que si les guinéens ont accueilli comme il l’on fait le 05 septembre, il ne l’on pas fait parce qu’ils ont la haine des partis politiques et de la démocratie. Il l’ont fait parce qu’ils ont pris le coup du 5 septembre, comme une promesse certaine de liberté et de démocratie. Et cette tentation intellectuelle, on voit avec ces nouveaux théoriciens, qui essaie de nous théorisés quasiment une démarche impossible, intellectuellement et politiquement à faire de la démocratie sans les partis politiques et sans l’amour de la liberté. Cette tentation, c’est une tentation totalitaire, c’est quelque chose qui nous quêtes. Il n’y a pas de démocratie sans les partis politiques, il n’y a pas de démocratie sans la liberté, on ne peut pas haïr la liberté et vouloir instaurer la démocratie. C’est ce qui m’as amené à faire cette tribune, je l’ai fait pour alerter, pour faire en sorte que nos intellectuels occupent leurs places et qu’ils ait l’audace de panser le monde et de panser notre société au-delà des intérêts et au-delà des risques que cela peuvent comporter, parce que nous avons besoin d’une réelle démocratie. Et je trouve que c’est insultant pour les peuples africains de penser que nous ne pouvons pas construire une réelle démocratie et qu’il faudrait aller vers une espace de pépère», a fait savoir l’ancien ministre.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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