Invité ce jeudi dans les ” Grandes Gueules” d’Espace, l’un des conseillers de Moussa Dadis Camara ancien président de la transition en 2009, s’est prononcé sur l’ouverture du massacre du 28 septembre. Selon Me Jean Baptiste, On ne peut pas parler de la fixation d’une date alors que même le tribunal n’est pas constitué.
«Il y a des éléments totalement légaux et il y a même des éléments logistiques qui ne permettraient pas que ce procès se tienne oubliant que pour que ce procès se tienne, il est question de construction d’un tribunal ad-hoc. Ce qui n’est pas totalement terminée. On ne peut donc pas tenir un procès d’une telle envergure dans un espace qui n’est pas totalement prêt pour cela alors même qu’on a passé toutes ces années-là. Il y a que le tribunal n’est même pas constitué. On ne peut donc pas parler de la fixation d’une date alors que même le tribunal n’est pas constitué. Ce serait mettre la charrue avant les bœufs. L’autre élément légal est lié au délai de comparution. Lorsqu’on doit tenir un procès pénal, le parquet qui poursuit doit délivrer des citations et il faut dix jours pour la personne qui réside dans le ressort du siège du tribunal, vingt jours pour la personne qui réside ailleurs sur le territoire national et trois mois pour une personne qui réside en dehors du pays», a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info