Le Front National pour La Défense de la Constitution a annoncé une série de manifestations, pour un retour à l’ordre constitutionnel , le mardi 18 octobre dans le grand Conakry et le mercredi 26 octobre sur toute l’étendue du territoire nationale.
Invité chez nos confrères de Fim, ce samedi 8 octobre 2022, le chargé des stratégies et planifications du FNDC, a donné des explications sur le motif de ces manifestations. Sékou Koundouno, estime qu’il y’a suffisamment de motifs, pour qu’ils aillent aux manifs.
«Sous la base des décisions qui ont été prises par la CEDEAO, lors de son sommet extraordinaire des chefs d’États et de gouvernement, tenu à New-York le 24 septembre dernier, au cours de laquelle l’institution sous régionale a engagée une série de sanctions progressives à l’encontre de la junte militaire, je parles du CNRD et du gouvernement et les membres du CNT. Mais aussi les menaces prochaines qui paissent sur la Guinée. Et si le CNRD ne parvient pas à réunir les conditions idoines d’un dialogue exclusif, sincère entre les forces vives de la nation y compris le CNRD. Sur la base aussi du défiance du mépris, du dédain de la junte militaire face aux forces patriotiques du pays, je parles des acteurs de la société civile opposée à la conduite de la transition, mais aussi les partis politiques. Mais nous constatons aussi qu’il y’a une désorientation systématique de la transition(…) nous avons aussi constaté qu’au mépris du droit et au mépris des règles procédurales que bon nombre de citoyens aujourd’hui sont pris en otage au côté de la maison centrale. Je parles ici du coordinateur national du FNDC, je parles ici du responsable des opérations, je parles ici du secrétaire exécutif de l’UFR et tous les autres détenus politiques qui sont aujourd’hui des otages du CNRD, sans aucun procès, sans aucune procédure, peut-être ils veulent les maintenir jusqu’à la fin de la transition. Donc nous avons estimé qu’il y’a suffisamment de motif qui nous permettent d’aller aux manifestations. Et la dernière provocation, c’est le fait que le premier ministre Bernard Gomou, a reçu les trois facilitatrices , (…) nous avons estimé à ce niveau que c’était de la provocation de trop, ils ne sont pas dans l’optique de l’abaissement, de prendre en compte nos revendications légitimes », a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info