À la barre, l’ancien garde rapproché d’Aboubacar Sidiki Diakité, a relaté les événements du 03 décembre 2009, au camp Koundara. À en croire Cécé Raphaël Haba, «Ceux qui étaient venus avec le président Dadis, personne ne l’a assisté». Il poursuit: «Nous qui étions considérés comme des éléments de Toumba, c’est nous qui sommes venus à son assistance pour le faire sortir du danger», selon lui, « J’ai sauvé le président Dadis Camara», a fait savoir cet accusé a la barre.
Répondant aux questions du ministère public, il a donné sa version sur le massacres du 28 septembre :«Je suis resté au près de madame, le 28, le 29 et le 2 octobre, je me suis retourné au camp, parce que c’est moi qui détenais les téléphones, même ses armes c’est moi qui détenais tout. Mais ce jour, compte tenu mon retard, avant mon arrivée le patron avait déjà cessé la porte et ce n’est pas la première fois. C’est moi qui prépare son mangé, aucune femme ne prépare son mangé, il a une confiance totale en moi, c’est moi qui m’occupe de son mangé et de ses petits problèmes. Donc voici ma position réelle sur le 28 septembre », a-t-il laissé entendre.
«À l’approche du procès du 28 septembre, pour la confirmation du parole de mon chef direct , il nous appelé, il a dit “Cécé ”, vient , il a appelé mon ami, “Marcel” vient . Il a dit le moment de la vérité arrive, toi tu as fais 14 ans et toi 13 ans… et nous ne nous battons pas au combat, nous partons vers le bas peuple pour dire la vérité…. J’ai fait 7 ans avec Marcel en prison. Il ne m’a jamais dit qu’il a été au stade le 28 septembre. Mais devant Toumba à la maison centrale, il a reconnu qu’il a été », a dit Cécé Raphaël Haba.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info