Longtemps annoncés, les travaux de construction du pont de Tanènè, une localité située à près de 100 km de Conakry, ont débuté. C’est par les travaux de terrassement que l’exécution de cet important projet a commencé comme a pu le constater un reporter du Magazine Emergence.
Les travaux de construction du pont de Tanènè sont exécutés par la société LEDUC/SOGEA SATOM. Ils comportent le pont et une voie de contournement qui s’étend sur près de 3 km. Le délai contractuel est de 12 mois. Et le montant total de réalisation de ces infrastructures s’élève à hauteur de 269 milliards TTC, soit près de 27 millions de dollars US.
C’est un projet innovant, du pont à péage, entièrement financé par des banques. Ce mode de financement de ce grand projet des travaux publics est une première dans l’histoire du pays. Et c’est le Fonds d’Entretien Routier (FER) qui l’a réussi grâce à la détermination de l’équipe dirigeante de ce service à faire aboutir l’initiative prise par celle qui l’a précédée.
En attendant la cérémonie officielle de pause de la première prière, prévue le 23 novembre, la société adjudicataire est à pied d’œuvre en vue d’être au rendez-vous de cet élément.
D’ailleurs dans cette perspective, les responsables de cette société ont rendu une visite de courtoisie à Elhadj Sèkhouna Soumah, le Kountigui de la Basse Côte, par ailleurs grande notabilité de la localité.
Cependant, la question qui taraude les esprits est de savoir si la cérémonie de pose de la première aura lieu à la date indiquée ? Cette inquiétude est légitime d’autant plus que le directeur général du Fonds d’Entretien Routier (FER), Aly Condé, reste toujours suspendu de ses fonctions. Celui-là même qui a réussi à convaincre les prêteurs à financer le projet.
Sans doute, cette situation qui perdure depuis plus d’une semaine, fait planer un sérieux doute sur le projet et le compromet dangereusement dans la mesure où elle peut provoquer la réticence de certains partenaires financiers.
Avec le Magazine Emergence