Ce samedi 3 décembre 2022, le vice-président de l’union des Forces démocratiques de Guinée, s’est exprimé une nouvelle fois sur le dialogue initié par le Premier ministre, qui se tient dans un hôtel de la place, dont l’ANAD, le RPG arc-en-ciel et le FNDC politique, on décidé de ne pas participer. À en croire Dr Fodé Oussou Fofana, Ils ne peuvent pas accepter d’aller dans un cadre de dialogue où il y’a plus de deux cent 200 personnes.
« On ne peut pas accepter d’aller dans un cadre de dialogue où il y’a plus de deux cent 200 personnes. On ne peut pas accepter de tromper la Guinée, nous aimons trop la Guinée que d’accepter de tromper la Guinée. Nous aimons trop Colonel Doumbouya que d’accepter de faire semblant comme si on l’aime au moment où on ne l’aime pas. Nous nous aimons Colonel Colonel Doumbouya parce que nous préférons qu’il comprenne que nous nous ne voulons pas aller à un cadre de dialogue qui ne produira aucun résultat.
Lorsqu’on était en train de mettre en place le CNT, il y avait sept (7) coalitions… Les quinze qui sont allés au CNT sont l’émanation de ces sept (7) coalitions. Aujourd’hui vous avez plus de trente (30) coalitions. Vous voyez des gens on ne sait même pas d’où ils sont sortis pour dire moi j’ai une coalition, ma coalition j’ai quarante partis politiques. Tu vois quelqu’un d’autre qui n’est connu de personne vous voulez que nous, qu’on se présente dans un cadre de dialogue avec quarante coalitions, il y’en a qui ne sont même pas connus, qui n’ont même pas d’agréments qui ne représentent rien non! On ne peut pas le faire.
Je le dis et je le répète le président Cellou aime la Guinée, l’UFDG aime la Guinée. Nous voulons la paix pour ce pays, nous voulons un cadre de dialogue structuré. Si on nous le fait, il n’y a pas de problèmes. Je pense que ça c’est très clair. Le premier ministre pour lequel on a du respect et de la considération, je le dis puisqu’il est venu nous voir on lui a transmis un document. S’il examine ce document en tenant compte des préalables que nous avons posé, nous sommes prêts à répondre à un cadre de dialogue structuré. Maximum vingt (20) personnes pour parler des choses sérieuses c’est ce que nous demandons. Maintenant ceux qui pensent qu’on aime pas la Guinée, c’est eux qui n’aiment pas la Guinée. Parce que c’est eux qui sont en train de faire encore de la démagogie pensant qu’avec un dialogue on peut faire du désordre », a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info