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CONAKRY- le bureau exécutif de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG) a décliné leurs perspectives durant leur premier mandat, en cours..

Les membres du bureau exécutif national de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG), étaient face à la presse pour éclairer la gouverne de l’opinion sur le fonctionnement de leur organisation. Ce jeudi 15 décembre 2022. Ils ont saisi l’opportunité pour non seulement faire l’état des lieux de l’UNOG, les activités réalisées et en cours de réalisation. Ils ont aussi décliné leurs perspectives durant leur premier mandat, en cours. Un mandat qui devrait arriver à terme en août 2023. Forts des résultats déjà obtenus sous le magistère de leur président Tidiane Koïta, les responsables de l’UNOG ont rendu un hommage mérité au président de la transition pour l’intérêt qu’il accorde au secteur de l’orpaillage. Aussi, pour son implication dans la résolution différents problèmes qui affectent le secteur.

«L’orpaillage constitue un grand domaine. Partout où on parle de l’argent, les problèmes ne finissent pas. Mais chaque fois qu’on a manifesté le désir de rencontrer président de la transition colonel Mamadi Doumbouya, il nous a reçus à bras ouverts. Qu’il en soit vivement remercié et félicité. A travers lui aussi son ministre des Mines et de la Géologie qui nous a toujours facilité la tâche », a d’entrée indiqué le secrétaire général de l’UNOG, Karifa Condé.

Quant à Sakoba Keita, membre actif bureau exécutif de l’UNOG, il a signalé qu’au moment où Tidiane Koita venait à la tête de la structure en août 2020, leur organisation était dans une situation peu honorable.

D’après lui, l’UNOG n’était pas une structure digne de nom et ne répondait pas aux attentes des acteurs du secteur.

« C’est sous la présidence de M. Tidiane Koita, avec l’appui de tous les cadres du Ministère des Mines et de la Géologie que nous avons travaillé durant trois (3) mois pour conférer à cette organisation, un document digne de nom », a-t-il cité en guise d’illustration.

Pour preuve, poursuit Sakoba Keita :« il y a une équipe rwandaise qui nous attends maintenant au Ministère des Mines et de la Géologie qui est venue s’enquérir de l’expérience de l’UNOG que nous présidons aujourd’hui… »,a-t-il annoncé.

Dans le même sillage, il a ajouté que le secteur de l’orpaillage demeure de nos jours, le premier secteur pourvoyeur de divises à la Banque Centrale de Guinée. Il précise que les statistiques en font foi.

«Aujourd’hui, l’exploitation artisanale de l’or injecte plus de devises à la Banque Centrale que les entreprises minières (SAG et la SMD)… Et ça, c’est sous la présidence de Tidiane Koita. Dès l’avènement de Tidiane Koita, il a dit que la question des enfants exploités dans les mines était une préoccupation de sa part. Tidiane Koïta a parrainé 3500 jeunes dans la préfecture de Siguiri, en les dotant de kits scolaires. Et jusqu’à présent, ces 3500 jeunes sont parrainés par l’UNOG. Aujourd’hui sous la présidence de Tidiane Koita, on a pu recouvrir plus de 5 millions de dollars dans les mains des bandits qui voulaient s’approprier de l’argent de notre pays »,a fait savoir Sakoba Keita.

Plus loin, il a rappelé que depuis l’avènement du président Tidiane Koïta aucun problème en lien avec l’UNOG n’a été tranché en justice, contrairement à ce qui passait.

«Tidiane Koita a récupéré tous les problèmes, entre particuliers et sociétés, entre membres même de l’UNOG. Il nous a dit que le linge sale se lave en famille »,a-t-il laissé entendre.

En ce qui concerne l’inconduite de certains de leurs membres, qui ont d’ailleurs souscrit à la dissidence, les membres du bureau exécutif de l’UNOG qui disent avoir le souci de mettre en avant l’intérêt général, ont réaffirmé que leurs mains restent tendues envers tous leurs membres pour discuter et s’entendre pour le bien de tout un chacun au sein de l’organisation.

«Les portes de l’UNOG ne sont jamais fermées. C’est un lieu où tous les problèmes peuvent être débattus. Et sur la question, les textes qui nous régissent sont clairs là-dessus »,ont signalé les membres de l’UNOG.

 

TBD/ Louis De Funès Diallo pour Mondemedia.info

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