À l’occasion de la commémoration de la journée de l’Afrique, l’Association des jeunes de Afia Bowi pour le développement (AJABD) a fait sa célébration à travers un panel intitulé “rencontre citoyenne“ qui a pour thème ”rôle de la jeunesse dans le développement socio économique en période de transition“ Ibrahima Sory Lincoln Soumah, journaliste figurait parmi les panélistes de cet événement. À l’en croire les jeunes ont un rôle très important dans l’évolution socioéconomique. Selon lui, les jeunes, ne doivent pas servir d’instruments de propagande pour qui que ce soit.
«La jeunesse en dehors de la période de transition reste une sorte de sentinelle pour le développement et la démocratie. La jeunesse dans tous pays reste la force vive… Je crois que les jeunes ont un rôle très important dans l’évolution socioéconomique de leur pays, de leur localité. Et en tant que force motrice, les jeunes doivent être non seulement jaloux, du respect des principes démocratiques dans leur pays, les jeunes doivent être attaché à la loi, les jeunes doivent être jaloux pourquoi pas le développement de leur pays. Alors pour se faire, je conseillerais à tous les jeunes, de ne pas servir d’instruments de propagande pour qui que ce soit. Les jeunes constituant une pièce motrice doivent être dans l’entrepreneuriat, doivent apprendre et doivent s’organiser de la base au sommet, ça peut être dans les quartiers, dans les villages, les associations, dans tous que les jeunes font s’il y a une bonne structure, elles peuvent se faire entendre. Dans un État, quelque soit le changement qui doit être apporté, il faut les jeunes devant pour que ça puisse aller. Donc cela signifie que les jeunes constituent la force motrice de toute société. Si elle est d’accord que la société évolue, elle va évoluer. Mais si elle baisse les bras, cette société risque de se retrouver pratiquement au banc, ce que nous ne souhaitons pas. À l’occasion de cette journée de l’Afrique, je crois que les jeunes sont encore interpellés sur le rôle qu’ils doivent jouer pour le bon redressement de nos différents pays, en ne se laissant pas faire. Je ne parle pas de la violence mais il faut être exigeant vis à vis même de nos dirigeants, il faut s’organiser et il faut éviter tout sorte de discrimination pour conjuguer le même effort afin d’aller vers le résultat escompté qui peut être que le progrès de nos nation ou de nos différents pays», a sollicité Ibrahima Sory Lincoln Soumah.
Pour Hadja Djéné Condé, femme politique et vice maire de matoto, «Le message que j’ai à l’endroit de la jeunesse, c’est de se battre, oser créer son propre emploi, de ne pas attendre l’État. Il faut oser créer ton emploi et donner de l’emploi à d’autres personnes. l’État ne peut pas satisfaire tout le monde. Et la jeunesse si on parle sur l’échelle internationale à plus de 60% de la population donc si l’État dit qu’il va satisfaire tout ceci, ça va être compliqué. il faut que la jeunesse accepte de se former et ouvrir leur propre emploi pour contribuer au développement de leur nation, de leur famille», a-t-elle lancée.
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info