Qualifié d’énemi de la presse par les associations et syndicats de la presse, le ministre porte-parole du gouvernement, invité dans l’émission les “GG“ ce lundi, s’est exprimé sur le sujet. Selon Ousmane Gaoual Diallo, La liberté de la presse n’est pas une liberté absolue.
«Je n’ai pas d’ennemis dans la presse. Il y a des gens avec lesquels il peut arriver que j’ai des points de vue différents et chacun de nous à l’opportunité de le défendre. Cela ne vaut pas ce type de qualificatif. La presse n’a pas d’amis, ni d’ennemis. Elle exerce un métier qui doit être équidistant entre ses propres opinions et l’objectivité qu’elle doit rechercher dans la transmission de l’information. Maintenant, si elle doit catégoriser la société en ami et ennemi ça devient une difficulté pour elle. La liberté de la presse, ce n’est pas n’importe quoi ou dire tout ce qu’on veut. La liberté de la presse n’est pas une liberté absolue et elle ne l’est dans aucun pays au monde. Ça veut dire qu’elle est limitée dans son exercice. Tous les propos qui sont de nature discriminatoires dans tous les pays au monde sont bannis. J’ai entendu des propos qui ne sont pas acceptables dans les médias. Je n’ai pas voulu indexer un média parce que je n’ai pas voulu qu’on dise que c’est telle ou telle radio. On a entendu des propos où un journaliste dit clairement que le gouvernement a instruit des militaires d’aller tuer les peulhs. J’ai entendu distinctement un invité traiter le président de la transition de narco. Ce n’est pas un propos qui est dans le cadre de la liberté de la presse», a-t-il laissé entendre.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondeledia.info