Ce samedi 03 juin 2023, une formation sur la paix dont le slogan est “personne ne passe par nous (jeunes de Guinée) pour déstabiliser mon pays ».
a été organisée par des leaders pour la paix. L’objet, enseigner aux jeunes étudiants et diplômés, qui étaient présents dans la salle la notion de paix. La salle 28 septembre du palais du peuple a servie pour cadre pour le déroulement de cette formation. Dans sa prise de parole, Le patron du Conseil National de la transition a contribué à donner quelques notions sur la paix. Pour Dr Dansa Kourouma, si on veut récolter la paix, il faut cultiver l’éducation et l’émancipation de la jeunesse et si on veut la guerre, il faut abandonner la jeunesse.
«Tout ce qui concerne la jeunesse touche, touche le présent et l’avenir. Et beaucoup de discours politique ont fait des affirmations, sur le rôle de la jeunesse dans la construction d’un pays, les unes sont plus importants que les autres, mais ce qui est extrêmement important, si vous voulez récolter la. Paix, il faut cultiver l’éducation et l’émancipation de la jeunesse. Et si vous voulez récolter la guerre et le conflit, il faut abandonner la jeunesse. Tout dirigeant qui se détourne de la jeunesse, crée des ingrédients … pour la guerre et le conflit. Les jeunes d’aujourd’hui, sont les arbitres de demain et les personnes mature d’après demain. Si on ne vous fait pas confiance, ce que notre société ne peut pas se construire. Faire confiance veut dire, créer des opportunités pour que vous ayez un enseignement de qualité. Si on éduque pas la jeunesse on aura pas de cadre demain pour diriger le pays, si on éduque pas la jeunesse, on aura pas un secteur privé compétitif capable de construire le pays, si on éduque pas la jeunesse, on aura pas des militaires, des forces de défense, pour défendre l’intégralité du territoire. Ce n’est pas parce que certains barricadent les routes, s’attaquent à des passants, qu’on doit multiplier toute la jeunesse par zéro non. (Ophéboigné ) dit que “la paix, n’est pas un mot, mais c’est un comportement “. C’est votre comportement quotidien, votre capacité à gérer les conflits. S’il n’y a pas de mécanisme pour gérer les conflits il n’y aura pas de paix. Et la paix ne veut pas dire il n’y a pas de conflit. On dit un pays paisible, mais vous connaissez quel pays au monde, qui n’a pas de conflit? Ça n’existe pas. Mais on dit un pays en paix, quand il y a des mécanismes institutionnels, des mécanismes structurels pour prévenir, gérer les conflits pour que leurs impacts négatif sur la société ne soit pas soient arrêté et que le peuple soit éduquer à développer le meilleur comportement possible, pour faire face aux conflits, c’est ça la paix. Si le pays n’a pas construit dans un système éducatif, l’éducation citoyenne, on a pas de politique d’explication de l’importance de la diversité politique, on a pas les meilleurs interprétation de la diversité ethnique ou la diversité régionale, nous serons un pays en conflit, parce que la diversité ethnique est un atout, c’est une richesse. La richesse la plus importante pour un pays c’est la diversité des ethnique», a-t-il expliqué dans la salle rempli de jeunes étudiants et diplômés.
Selon Jouanes l’un des formateurs, «C’est le lieu de transmettre les outils nécessaires pour la médiation et les stratégies de la gestion des conflits à mes frères et sœurs jeunes guinéens. La formation était basé sur le thème: devenir un autochtone de la paix en Guinée et en Afrique.
Pour devenir un autochtone de la paix il faut dans un premier temps être un communicateur charismatique, en deuxième lieu être un leader imperturbable et en fin il faut savoir les outils de la médiation et les stratégies de gestion des conflits. Donc toute suite c’est ce qu’on a eu à échanger. Le slogan était que « personne ne passe par nous (jeunes de Guinée) pour déstabiliser mon pays», a-t-il manifesté.
Pour sa part, Mamadou Barry, indiqué,«Ce jeune dirige une structure qui regroupe 31 pays. Donc, il faudrait pas que la Guinée soit en marge de son savoir sur la notion de paix. Vous savez très bien ce que nous traversons actuellement dans le contexte sociopolitiques du pays, il est nécessaire que les jeunes soient des acteurs de développement et de paix au lieu d’être des instruments de politique et de propagandiste. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire des revendications, mais il faut que ça soit fait de façon méthodique, ordonné et organisé.
C’est un plaisir pour nous de partager ces modules avec les collègues et jeunes. Il faut interpeller les autorités à s’intéresser à la jeunesse guinéenne. Il faut pas qu’on nous marginalise, nous sommes les acteurs de ce pays, nous formons 77% de la population guinéenne, donc on ne peut pas nous mettre à la marge et vouloir diriger le pays, vouloir trouver la paix. Pour qu’on puisse aider ce pays il faudrait les ajouter dans tout ce que vous faites. Si vous fautes des choses à leur absence, ils ne peuvent pas être convaincu et savoir ce que vous faites, mais il faut les associés. Ces jeunes seront renforcer de plus en capacité pour mener des sensibilisations sur le terrain ici à Conakry qu’à l’intérieur du pays», a indiqué le président du conseil national des jeunes de Guinée.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info