A l’occasion de la journée internationale de la femme africaine célébrée le 31 juillet de chaque année depuis 1974, la structure Fondation d’Impact Africain a tenu une conférence-débat dans un réceptif hôtelier à Conakry.
Cette rencontre intitulée African Women’s Day a mobilisé plusieurs panelistes de renoms et s’est déroulée au tour de quatre, (4) principaux thèmes dont : ‘’La diversité et l’inclusion, femme politique et influence, femmes et entrepreneuriat et femmes dans les médias et l’industrie du divertissement’’.
Durant plusieurs heures, les panélistes ont eu des échanges avec les invités, en vue d’un partage d’expérience et de valorisation des accomplissements des femmes africaines dans la vie sociopolitique.
Selon Bintou Camara, présidente de la Fondation d’Impact Africain, cette journée d’échange vise à vulgariser le travail des femmes africaines qui ont de l’impact, tout en les accompagnants pour une meilleure inclusion.
« L’objectif principal est de célébrer l’accomplissement des femmes d’impact, ensuite c’est d’accompagner 150 jeunes filles dans leurs projet d’entrepreneuriat », a-t-elle indiqué.
Par contre, Bintou Camara compte sur le soutien de l’Etat en vue d’aller au terme de cette initiative quasiment féminine. «On souhaite à la suite de cet événement obtenir des accompagnements pour pouvoir réaliser plus que ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui. Nous souhaitons mettre en place des formations pas que dans le domaine de leadership et autres, mais aussi des formations en communication, en marketing digital, formation en métier et autres formations pratiques qui servirons vraiment à ces jeunes dames qui s’inscriront aux différents programmes que nous allons lancer », a-t-elle- affirmé.
Parlant de la thématique diversité et inclusion, Lamine Dioubaté parolier et griot ressort ici sa partition à cette activité. «Mon rôle était de rappeler l’histoire en parlant des héroïnes qui ont vraiment eu à être des modèles, à commencer par l’empire du Daomé ou j’ai parlé des amazones mais aussi le rôle que la femme de Fakoli keleah kankou a joué dans l’histoire du manding. Mais également Nana Triban, la sœur de Soundjata Kéita. Lors de la charte de Kourkanfouga il y a également les articles 14, 15 et 16 qui sont entièrement consacrés aux femmes. Et aussi ces citations où on disait à chaque fois que la nuit porte conseil. C’est pour vous dire que les femmes ont joué un rôle important dans notre histoire et cela va leur permettre de savoir qu’elles ont un rôle très important a joué dans le développement de notre pays. C’est pourquoi j’aime souvent dire que sans la femme pas de vie », a-t-il rappelé.
De conclure, ce parolier avance des conseils à l’endroit des femmes guinéennes comme quoi elles gagneront beaucoup à prendre leur destin en main. «Parce qu’elles ont un rôle important à jouer dans le développement socioéconomique et politique de notre pays», a-t-il conseillé.
TBD/ Louis De Funès Diallo, Pour Mondemedia.info