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ÉTATS-UNIS: la ville de NEW YORK encore dépassée par les migrants

Central American migrants walk along the highway near the border with Guatemala, as they continue their journey trying to reach the U.S., in Tapachula, Mexico October 21, 2018. REUTERS/Ueslei Marcelino

 

Le maire de New York appelle à l’aide. Eric Adams demande au gouvernement fédéral de soutenir sa ville face à la crise migratoire. Près de 100 000 migrants et demandeurs d’asile sont arrivés à New York ces derniers mois, envoyés à bord de bus et d’avions par les gouverneurs des États conservateurs du sud. Selon Eric Adams, cette crise pourrait ruiner sa ville.

À quelques rues de Times Square, l’hôtel Roosevelt est devenu le symbole de la crise migratoire de New York. Cet hôtel iconique, qui a servi de décor pour des films comme Wall Street ou Coup de foudre à Manhattan et fermé depuis la pandémie de Covid-19, a été transformé par la ville en centre d’accueil pour demandeurs d’asile en mai dernier.
« Je n’aurais jamais imaginé être dans cette situation. Ils ont mis un mois à me donner une chambre. Pour qu’ils m’aident. J’ai dormi dans la rue. C’est moche de se retrouver à dormir dans la rue », explique Maïté, une migrante équatorienne, au micro de notre correspondante à New York, Loubna Anaki. Elle vit dans cet hôtel depuis deux semaines. Elle et son mari ne sont pas les seuls à avoir dû dormir dans la rue avant d’avoir un logement. Il y a quelques jours, la file d’attente devant l’hôtel Roosevelt s’étendait sur plusieurs pâtés de maisons.
Des scènes qui ont choqué les New-Yorkais et les migrants comme Charon, une Colombienne de 16 ans : « C’est très triste de voir des personnes qui ont traversé des choses aussi dures et qui se retrouvent à dormir par terre dans la rue. Oui, ça m’attriste beaucoup. etats-unis migrants rfi texas Ces gens méritent mieux après tout ce qu’ils ont vécu. »

Cela fait des mois que la ville de New York est débordée par les arrivées massives de migrants. On se souvient que l’an dernier, des États conservateurs comme le Texas oui la Floride avaient affrété des bus ou des avions pour envoyer à New York des migrants.

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Leur prise en charge pourrait coûter plus de 12 milliards de dollars à la ville sur trois ans. Un coût trop lourd selon le maire, Eric Adams : « Notre compassion est infinie, mais nos ressources ne le sont pas. Nous avons atteint nos limites. » Selon nos confrères de RFI

 

Mondemedia.info

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