À l’occasion d’une conférence animée ce mercredi 22 novembre 2023, à la maison Commune des journalistes, l’ONU SIDA, a présentée un résumé du rapport mondial 2022 sur la riposte au VIH/SIDA.
La riposte mondiale au sida est menacée. Au cours des deux dernières années et demie, la concomitance entre la pandémie de sida et de COVID-19 ainsi que les crises économiques et humanitaires – ont accru la menace sur la riposte mondiale au VIH. Le COVID-19 et d’autres instabilités ont perturbé les services de santé dans une grande partie du monde, et des millions d’étudiants ont été déscolarisés, ce qui a accru leur vulnérabilité au VIH. Les pays à revenu faible et intermédiaire ont été mis au défi de réagir, car 60% des pays les plus pauvres du monde sont en situation de surendettement ou courent un risque élevé de l’être, et on estime que 75 à 95 millions de personnes ont basculé dans la pauvreté, une augmentation sans précédent.
D’après le secrétaire exécutif du CNLS, «Il ya d’énormes progrès qui ont été faits mais le SIDA n’est pas fini. Il ya la technologie qui a beaucoup avancé , on a passé de plus de 22 comprimés à 1 seul comprimé aujourd’hui pour les patients. Il ya le test de dépistage simplifier pour rapidement connaître son état serologique . Les nouvelles infections ont diminué de 49 % depuis le pique de 1995 à aujourd’hui.Aujourd’huillessont sous traitement du ARD dans le monde et la mortalité à diminué à 51% depuis 2010. Mais le sida n’est APS fini . On fait ce progrès et on doit pas oublier ce qu’on fait pour arriver à ce résultat aujourd’hui. Parce qu’on parle de l’épidémie ce qui Brest à faire est plus beaucoup que ce qu’on a fait. Le sida n’est pas fini et aujourd’hui nous avons des nouvelles infections dans le monde on peut compter 360 milles par an en 2022 et 630 décès dans le monde 1 décès par minute. Il est possible aujourd’hui de mettre fin au VIH/SIDA dans le monde»
«Le premier élément que vous devrez savoir c’est la prévalence du VIH/SIDA en Guinée et cette prévalence à date est de 1,5 %. Cela veut dire que la prévalence a connu un baisse en Guinée. Parce que à un passé récent cette prévalence était à 1,7% . C’est important parce que c’est un indicateur phare en matière de lutte contre le sida en Guinée. Le nombre de personnes vivants avec le VIH/SIDA en Guinée est de 126 milles et 1,6 % chez les femmes et 1,3% chez les hommes en Guinée. Actuellement, la région de Conakry est la région la plus affectée à cause de son caractère cosmopolite, Conakry est suivi par la région de Boké à cause de la prolifération des sociétés minières dans la zone, après kankan , N’zerekoré et autres. Une personne qui est sous traitement de l’ARV sil suis correctement son traitement durant 6 mois ou 1 an si vous constatez vous allez trouver que la charge virale SIDA est indétectable et si la charge virale est indétectable ça beaucoup d’avantages. Si c’est une femme par exemple , cela veut dire que , cette femme a l’attitude de se marier fondé un foyer , faire des enfants sans contaminer son conjoint et ses enfants aussi ne seront pas contaminer du SIDA.
236 sites de prise en charge des malades du VIH/SIDA en Guinée.127 milles malades 86 Miles sont sous traitement en Guinée donc 95 % sont prises en charge déjà. 27 milles femmes malades en Guinée. 126 millions de dollars 46 millions jusqu’à sida et 2024 -2026 à 74 millions de dollars qui seront utilisées dans le cadre de lutte contre le sida en Guinée», a expliqué Dr Abass Diakité.
Pour Dr job directeur pays ONUSIDA Guinée,«Il y a quatre causes à retenir sur ce rapport. Le premier point à retenir c’est qu’il y a d’énormes progrès qui ont été fait mais le Sida n’est pas vaincu. La révolution des ARV qui permet de maintenir en vie même si ça ne guerri pas le sida mais qu’on vit normal ceux qui sont sous traitement. Il ya la technologie aussi qui a beaucoup avancé, aujourd’hui on n’est pas de plus de 20 comprimés à un seul comprimé pour les patients. Les nouvelles infections ont diminuées de 49% depuis le pique de 1995 à aujourd’hui. La mortalité aussi à diminuer considérablement de 51% dép 2010. Ces progrès ont été fait et aujourd’hui nous avons plus de 39 millions 200.000 personnes qui sont sous ARV dans le monde. Mais, le sida n’est pas fini… ce qui reste à faire est encore plus que ce qu’on a déjà fait. Le sida fait 630.000 décès dans le monde ce qui veut dire un décès par minute.
Le deuxième point à retenir est qu’il est possible aujourd’hui de mettre fin au VIH-SIDA. Le rapport nous a indiqué que 5 pays Africains n’ont pas mis fin mais ils ont atteint les objectifs des trois 95. Ces pays sont: le Botswana, Swaziland, la République fédéré de Tanzanie, le Zimbabwe et le Rwanda. Ces autres pays dans le monde dont 8 en Afrique sont sur la voie et vont atteindre ces trois 95 sous peu.
Le troisième point qu’il faut retenir, c’est que ce rapport indique la voix à tous les pays pour mettre fin à l’épidémie du VIH-SIDA comme problème de santé publique d’ici 2030.
La première des choses à faire c’est un leadership fort à tous les niveaux du sommet de l’Etat jusqu’à la population à la base passant par les partenaires, les autorités politico-administratives que sanitaires, les communautaires, les religieux etc…
Le quatrième point c’est qu’il faut renforcer les communautaires. Il faut maintenir ce rôle légendaire que les communautés ont joué pour qu’on n’est tous les progrès. Au début on disait que le sida est au sud et les médicaments sont au nord, c’est les communautaires qui nous ont permis de ramener ces médicaments», a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info