Ce mercredi 03 janvier le ministère de la justice et des droits de l’homme a servi pour cadre, dans le but d’une formation de 40 journalistes sur la technique de couverture d’un procès sensible. Dans sa prise de parole le président de la Cellule de communication du procès des évènements du 28 septembre, Abdoulaye Djibril Diallo, a remercié la ministre de l’information et de la communication pour l’intérêt quelle apporte à la professionnalisation des médias.
«La couverture d’un procès comme celui des évènements du 28 septembre, appel non seulement au professionnalisme, appel à la responsabilité, appel à l’éthique et la déontologie. Cela signifie que les journalistes sont à l’avant garde de la réussite de ce procès. Et nous pensons qu’après 13 ans, de traitement de l’information sur le terrain, que c’est un pari que nous sommes entrain de gagner, parce que pour la première fois dans le monde un procès aussi sensible que celui-ci est couvert intégralement au nom du droit d’accès des populations à l’information, mais aussi dans la transparence voulut par le président de la République le Col. Mamadi Doumbouya. C’est l’occasion donc pour nous au nom de tous les médias de remercier le président de la République pour cette opportunité qui a été offerte aux médias de prouver leur professionnalisme, c’est l’occasion également de remercier le ministre de la justice pour sa pontitude à diligenter la tenue de ce procès, mais aussi c’est l’occasion de remercier la ministre de l’information et de la communication pour tout l’intérêt quelle apporte à la professionnalisation des médias et cela se prouve à travers le traitement de l’information qui aujourd’hui reste porter par les médias guinéens et internationaux. Pour nous c’est un procès sensible et pour lequel la Guinée est entrain de donner un exemple au monde entier», a témoigné Abdoulaye Djibril Diallo.
De son côté, le Ministre de la justice garde des sceaux, pense que cette formation intervient à point nommé,«La première réussite d’un procès dépend de sa couverture médiatique. Ce sont des médias qui sont suivis dans nos différentes langues mais aussi sur la base officielle qui est le français mais sauf que les médias ne maîtrise les concepts juridiques. Lorsqu’ils sont invités à couvrir un tel procès, il faut faire en sorte qu’ils soient outillés pour éviter que l’information qui doit être collectée, traitée et diffusée soit des informations authentiques qui ne sortent pas du cadre légal, des informations qui sont bien encadrées. Cette formation organisée vient à point nommé, il faut saluer Abdoulaye Djibril Diallo, coordinateur de la cellule de communication» a-t-il lancé.
Avant de faire savoir qu’il y a d’autres dossiers qui sont entrain d’être examiné.
«Nous sommes à la phase de comparution des témoins, vous avez encore un autre pan du dossier qui est en train d’être examiné de façon indépendante par des juridictions, je crois qu’à l’issue de ça les médias vont être outillés et que désormais lorsqu’on doit parler de ce procès pendant et après les audiences, il faut que chaque acteur sache que, chaque mot à sa place, chaque geste autour de ce procès peut avoir un impact à la fois positif et négatif…» a-t-il fait savoir.
Charles Wright a tenu à préciser que,«L’objectif de ce procès, ce n’est pas contre une région, une ethnie, c’est pour pouvoir rendre justice pour permettre à tes accusés de se défendre, aux victimes d’avoir droit à la réparation et dans tout cela renforcer la paix et l’unité nationale. Surtout la justice que nous avons tant clamé, pour toutes les personnes qui ont perdu la vie. Donc il ne faut pas en rajouter, il faut apaiser, faire en sorte que chaque n’aie pas un impact négatif sur le vivre ensemble», a précisé le garde des sceaux.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info