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GUINEE- Restriction de l’internet et brouillard des ondes: le SPPG se concerte avec plusieurs organisations syndicales et de la société civile

Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée reçoit de plus en plus de soutien, en ce qui concerne son initiative dénommée « Déferlement Humain Sur Conakry. Ce lundi 15 janvier 2024, l’entité chargée de défendre les droits des journalistes a reçu plusieurs grandes organisations de la société civile guinéenne, notamment le Front National pour la Défense de la Constitution, le Collectif pour le Rétablissement de l’Internet en Guinée et la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée.

Les membres de ces organisations sont tous venus apporter leur soutien à la démarche du SPPG consistant à réclamer la levée des restrictions en lien avec les médias et l’utilisation de l’internet dans le pays.

Pour le responsable des antennes du Front Anti 3ème Mandat en faveur d’Alpha Condé, il était impératif de venir appuyer l’initiative du syndicat de la presse.

« Nous avons entrepris cette démarche d’échange avec le syndicat de la presse, notamment le secrétaire général Pendessa, parce que c’est un activiste de la presse très engagé, qui joue officiellement et de façon pérenne son rôle de syndicaliste dans ce domaine. Nous sommes là pour lui apporter tout notre soutien et à toute la presse, mais aussi échanger par rapport à la mobilisation prévue le 18 janvier prochain. Lorsqu’il y a un appel à mobilisation venant de la presse, nous nous sentons concernés et nous jouerons notre partition pour que cela réussisse », a déclaré Billo Bah avant d’inviter les guinéens à faire preuve de détermination.

« Nous devons sortir de cette résignation et de cette résilience pour réclamer nos droits parce que ces derniers doivent s’arracher. Un groupe d’individus ne peut pas s’accaparer du pouvoir et que nous nous restons indifférents face à cela », a-t-il insisté.

Le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse se montre assez optimiste quant à l’aboutissement de ce projet.

« Ceci voudrait dire que la presse n’est pas abandonnée. Elle ne va pas mourir ! Nous sommes revenus plus forts parce que là nous ne sommes plus seuls. Nous sommes dans un contexte difficile. D’autres sont en train de perdre leurs emplois et même ceux qui travaillent ont du mal à faire vivre leurs familles à plus forte raison qu’on vous dise que vous êtes au chômage », a déclaré Sékou Jamal Pendessa qui appelle à une forte mobilisation, le 18 janvier prochain à Conakry.

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