Ce samedi 20 janvier 2024, le président du PCDIC s’est exprimé sur la restriction de l’Internet depuis deux mois déjà, le brouillages d’onde de certaines radios de la place, le retrait de certaines chaînes sur le bouquet Canal + et pour clôturer le tout l’arrestation de quelques jours suite à la manifestation du SPPG et ses collaborateurs de ce jeudi. Pour Hamidou Barry, C’est un recule démocratique malheureusement.
«C’est un recule démocratique malheureusement que nous vivons. Nous sommes dans une transition qui est un Etat exceptionnel, mais à un moment donné, il faudrait qu’on garantisse l’exercice des libertés fondamentales , parce qu’on ne peut pas prétendre venir au sommet de l’Etat en faisant pretendre tout refaire c’est encore fausser le débat. Les journalistes mérite d’exerce librement leur métier en toute liberté en toute impartialité. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui les journalistes prétendent hausser le ton qu’on doit les arrêter et les jetter en prison encore une fois, il y’a une loi L002 qui depenalise les délits de presse. Cela voudrais dire que la prison n’est pas pour un journaliste. Nous devrons travailler à respecter les lois . Je demande aujourd’hui qu’on libère ces journalistes purement et simplement parce que rien ne justifie leur interpellation , rien ne justifie leur détention. Il faudrait que le colonel Doumbouya s’assume par rapport aux actes qu’il a posé jusque là pour agir dans le sens souhaiter par l’ensemble des concitoyens guinéens…» A-t-il interpellé.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info