Environ deux semaines le secrétaire général du syndicat professionnel de la presse, a été mis sous mandat de dépôt à la prison civile de Conakry. Ce lundi 5 février 2024, Sékou Jamal Pendessa, était attendu au tribunal de première instance de Dixinn, pour être auditionné. D’après ses conseils à la sortie de l’audience, ils ont soumis une demande de mise en liberté à l’endroit du juge audiencieux. À en croire Me Faya Gabriel Kamano, dans la journée, ils auront une notification de l’ordonnance du juge.
«Nous sortons de l’instruction au fond du dossier de Monsieur Sekou Jamal Pendessa tout s’est bien passé. Comme vous le savez l’instruction est secrète nous ne pouvons pas nous permettre de révéler les éléments de l’instruction au risque de violer les secrets de l’instruction, mais nous pouvons quand même vous rassurer que tout s’est bien passé. Il a été assisté par ses deux avocats plus moi qui suis le troisième et qui a été constitué par le conseil de l’ordre des avocats pour l’accompagner dans son combat. Une chose est à retenir. C’est que votre collègue a un moral fort. Donc la prison n’a pas entaché son courage et son combat puisqu’il est convaincu de la justesse, de la légalité du combat, qu’il est entrain de mener un combat dans lequel tout le peuple de Guinée se reconnaît et c’est pourquoi d’ailleurs le conseil de l’ordre des avocats a décidé de commettre des avocats pour les défendre aux côtés de ses avocats traditionnels.
Bon, notre souhait est d’obtenir un non lieu parce que nous-mêmes estimons que les infractions qui sont poursuivies ne sont nullement fondées parce qu’à lire les infractions vous avez dû prendre connaissance de ces infractions. Quelqu’un ne peut pas à la fois être auteur et complice d’une infraction. Ou vous êtes auteur ou vous êtes complice mais pas les deux à la fois. C’est qui est quasiment impossible. Donc les dossiers de l’instruction au fond est terminé aujourd’hui. Nous espérons que dans les meilleurs délais, le dossier va être communiqué au parquet pour son réquisitoire définitif…», a-t-il expliqué avant de renchérir «Nous estimons que le juge d’instruction va saisir l’occasion pour prendre son courage à deux main et rendre une ordonnance de non lieu. Alors nous avons présenté une demande de mise en liberté et même tout de suite. Nous avons posé la question au juge audiencieux pour savoir quel est le sort qui est réservé à cette demande et nous a été promis que dans la journée, nous aurons une notification de son ordonnance mais pour le moment nous ne pouvons prédire qu’elle serait le contenu de cette ordonnance… » a fait savoir Me Gabriel Kamano.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info