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GUINEE- Transition :«Depuis le 5 septembre 2021 jusqu’aujourd’hui, la Guinée est devenue un pays rétrograde…» Tidiane Conté

 

À l’issue de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines ce samedi à son siège sis à Matam, les collaborateurs de Sidya Touré présent du parti ce sont exprimés sur la gestion du CNRD depuis le 5 septembre 2021. Tidiane Conté s’est également prononcé sur les délégations spéciales. À l’en croire, cette appellation des délégations spéciales est une situation exceptionnelle encadrée par la loi.

 

«Depuis le 5 septembre 2021 jusqu’aujourd’hui, la Guinée est devenue un pays rétrograde. un pays où nous n’avons pas de l’Internet, où les libertés publics sont interdites, où la pensée unique est imposée, un pays où les radios privées sont brouillées, un pays de cauchemar. Nous n’avions jamais imaginer que notre pays allait revivre ces pratiques. Du gouverneur au préfet, maintenant on vous parle des délégations spéciales. Ce que vous devez savoir, cette appellation des délégations spéciales est une situation exceptionnelle encadrée par la loi. Le CNRD ne peut pas exclure ça pour nous imposer des gens en mettant de côté les partis politiques et faire en sorte que les gens qui vont être choisis, vont certainement faire la promotion d’une constitution qu’ils sont en train de rédiger, dont on ne connaît même pas le contenu.
Donc cette affaire des délégations spéciales nous devons nous poser beaucoup de questions. Pourquoi ils veulent imposer ça, pourquoi ils veulent mettre de côté les partis politiques ? Et d’ailleurs quel est leur objectif pour la mise en place de ces délégations spéciales ? En tant que membre de l’UFR, restez à l’écoute du parti, on va se concerter avec les autres parce que c’est un débat qu’on ne mène pas seul. Quand vous prenez les communes dans notre pays, 90% sont représentées par l’UFR l’UFDG etc., vouloir nous mettre de côté, c’est mettre de côté les partis qui comptent. C’est aller à l’encontre de la représentation du peuple, c’est la personnalisation. A ce niveau là on ne choisit pas, on ne nomme pas par décret, c’est les populations qui doivent choisir qui va les diriger au niveau des communes et au niveau des quartiers…» a-t-il fait savoir.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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