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GUINEE- Une jeune fille réalise son rêve en optant pour la mécanique suite à deux échecs au Bac

La mécanique est considérée comme un travail pour les hommes par la plupart des personnes. Alors que certaines femmes trouvent que c’est un travail pour tous. A l’occasion du mois de la femme, notre rédaction s’est intéressée sur la personne de Djèné Kaba, qui a choisi de faire la mécanique au CEPERTAM dans la commune de Ratoma, après deux échecs au Bac.

«Tout a commencé lorsque j’ai échoué deux fois au Baccalauréat unique que j’ai décidé de faire la mécanique puisque c’est un métier que j’ai rêvé, donc tout est parti de là.
Voilà comment j’ai pris l’initiative de faire l’école professionnelle, ce n’est pas une obligation mais plutôt un choix. Bon nous pouvons dire que tout se passe bien ici, en tout cas je n’ai aucun regret. Les enseignants sont à la hauteur, la théorie et la pratique. Ils font le maximum pour donner ce qu’ils connaissent, pour mieux nous préparer sur le terrain.
Comme vous le constatez nous sommes en cour pratique nous confectionnons ce qu’on appel chanelle c’est un objet pour maintenir les pneus en forme. La collaboration, je peux vous dire qu’elle est au top puisque d’ailleurs c’est sont nos maîtres qui nous encouragent en premier, alors disons que les choses fonctionnent comme nous le souhaitons…», a-t-elle expliquée avant de poursuivre : «C’est un appel d’encouragement à leur endroit, la faiblesse c’est avant tout dans la tête, croire que tu n’es pas capable de faire telle ou telle métier est le premier échec de la personne, alors qu’elles (les filles) comprennent que tout ce que l’homme fait la femme peut le faire donc que personne ne baisse la garde que chacune d’entre elle cherche à faire un métier quoi qu’il soit. Dans les différentes familles cela est une triste réalité alors cela doit cesser. Comme je le dis pas seulement les hommes qui sont capable d’exercer un métier ou d’aller à l’école, que tous les enfants tout sexe confondu partent à l’école. Certes aujourd’hui je suis pas dans un bureau climatisé mais le fait d’aller à l’école pour obtenir le minimum de niveaux que j’ai fait beaucoup mon affaire et me facilite les choses dans mon métier. Alors que tous les enfants partent à l’école…», a lancée Djèné Kaba.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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