Lors de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines ce week-end, plusieurs sujets préoccupants sur l’actualité sociopolitique ont été abordés, notamment sur les 100 jours de gestion de Bah Oury à la tête du petit palais de la Colombe. Selon un membre du bureau exécutif dudit parti, depuis que, BAH Oury a gravi les marches de la Primature, il a perdu l’estime que certains acteurs politiques avaient pour lui, comme l’UFR.
«Depuis que Monsieur BAH Oury a gravi les marches de la Primature, c’est qu’il a perdu l’estime qu’on avait pour lui, il a perdu sa popularité, il a perdu la confiance. Il a perdu tout ce qu’on attendait de lui en tant qu’homme de droit, en tant qu’acteur majeur pour l’instauration de la démocratie dans notre pays. Bah Oury, avant la Primature, défend l’instauration de la démocratie dans notre pays. Il est vraiment regrettable que l’histoire retienne que ce soit dans un régime de transition militaire que la presse ait été enterrée. Le droit à la parole, le droit d’être informé, le socle de la démocratie a été enterré dans notre pays. Ce qu’il faut remarquer aussi, c’est qu’il s’est rabaissé devant le colosse [du palais] Mohamed V, il n’y a pas de solution dans la petitesse.
En tant qu’homme d’État, quand on veut diriger un pays, il y a des valeurs qu’on doit défendre, ce n’est pas ce qu’on a vu. Imaginez vous un seul instant qu’aujourd’hui la population guinéenne ne peut pas être informée, c’est le fait de Bah Oury parce qu’en tant que Premier ministre il aurait pu éviter ces genres de choses dans notre pays, il ne l ‘a pas fait», s’est prononcé Cheik Tidiane .
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info