En cette session d’examens nationaux 2024, un voile d’incertitude entoure le parcours scolaire de nos enfants. La récente prise de décision concernant la divulgation de résultats partiels lors de l’examen d’entrée en 7ème année a semé une profonde perturbation parmi les élèves, une situation sans précédent qui mérite toute notre attention.
Les circonstances exactes ayant conduit à cette mesure suscitent légitimement des interrogations. Des allégations de fraude circulent, et il est impératif de déterminer les responsabilités pour dissiper tout doute ou méfiance.
En tant que conseiller national du CNT et membre de la commission santé, éducation, affaires sociales et culturelles, je suis particulièrement préoccupé par l’impact de cette décision sur la communauté éducative. Les défaillances constatées dans l’organisation des examens cette année ont été nombreuses, mais la déception subie par les candidats au CEP demeure incompréhensible.
Nous attendons du ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, M. Jean Paul Seydi, des éclaircissements clairs quant aux motifs ayant motivé l’annonce de résultats partiels. Les élèves ont le droit de connaître la vérité et de bénéficier d’un traitement respectueux et transparent lors d’une étape déterminante pour leur avenir.
Il est impératif de mettre en place des mesures correctives pour réparer le préjudice causé et rétablir la confiance des élèves, des parents et de toute la communauté éducative. L’éducation de nos enfants ne saurait souffrir de décisions prises de manière hâtive et malheureuse, génératrices de cicatrices profondes chez nos adolescents.
Par conséquent, il convient de constituer une commission chargée de répondre aux revendications légitimes des élèves, garantissant ainsi l’équité et la reconnaissance du travail fourni par chacun.
Il est grand temps que le ministère de l’Éducation nationale révise sa politique d’évaluation et de communication afin de préserver la quiétude et l’équité des examens nationaux, garants de la qualité de notre système éducatif. Nos enfants méritent une considération plus juste, et nous ne saurions tolérer que leur avenir soit entravé par des décisions inappropriées et incomprises.
Ensemble, exigeons des explications claires et des mesures concrètes pour que nos enfants puissent s’épanouir dans un environnement éducatif respectueux et équitable.
Nous plaçons notre confiance dans la réactivité et l’empathie du ministre pour corriger cette injustice et redonner espoir à toute une génération assoiffée de savoir et d’opportunités.
Fait à Conakry, le 17 juillet 2024
Hon. Mohamed Lamine Diallo Conseiller national du CNT et membre de la commission santé, éducation, affaires sociales et culturelles