À Hafia précisément à 7 kilométrage de la ville de Labé, un conducteur de taxi a été rouillé de coups par les forces de sécurité, suite à un contrôle de routine qui a viré au vinaigre. À en croire les informations recueillies, ce chauffeur a été rouillé de coups parce qu’il n’a pas voulu payé le montant qu’on lui a demandé parce que ses documents n’étaient pas au complet.
S’exprimant sur le sujet, le chargés des conflits au CNTG, a fait savoir que, Cette action n’a pas révolté que les chauffeurs de Labé mais bien au contraire tous les chauffeurs de la Guinée.
«J’ai été informé par le secrétaire général qu’il y a eu un chauffeur qui a été sévèrement bastonné par les éléments de la gendarmerie. Nous nous sommes rendus à la gendarmerie mais malheureusement le commandant n’y était pas. De là-bas nous sommes partis à la région le commandant me fait comprendre qu’il vient de s’informer de l’incident. Je lui ai demandé alors de prendre les dispositions. À mon retour au bureau les chauffeurs sont venus en nombre tous choqués de l’action mais on a calmé les ardeurs. Le commandant a quand même reconnu le tord de son élément et a présenté des excuses au nom de son unité.
Selon les explications qu’on a reçu, c’est au niveau d’un rond point que les hommes en tenu ont arraisonné le véhicule pour un contrôle le conducteur de l’engin a présenté les documents mais il y’a un qui manquait, l’agent de sécurité a demandé au chauffeur de payer 100.000 chose qu’il n’a pas voulu sous prétexte qu’il n’a pas ce montant, entre temps le gendarme a proféré des injures le chauffeur a répliqué c’est là que les autres ont rouillés des coups au chauffeur.
Cette action n’a pas révolté que les chauffeurs de Labé mais bien au contraire tous les chauffeurs de la Guinée, puisque non seulement il nya pas de routes dignes de nom en plus de cela nous sommes confrontés à plusieurs difficultés sans oublier les coupeurs de route.
Le commandant a quand même pris des dispositions les éléments qui ont commis cette forfaiture sont actuellement au camp certainement pour des sanctions disciplinaires.
Nous demandons aux autorités de faire face à cette situation puisque nous sommes un mayon fort du développement de notre pays…»,a affirmé Mamadouba Camara.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info